Réuni durant deux jours ,le SNCP a étudié les différents problèmes dans lesquels la corporation se débat depuis très longtemps.. A ce titre, un tour d'horizon a été fait particulièrement sur les problèmes liés au logement et la gestion des carrières. Durant la session ordinaire du conseil national du SNCP (Syndicat national des chercheurs permanents) qui s'est tenue, les mercredi 30 novembre et jeudi 1 décembre à l'Udes (Unité de développement de l'énergie solaire) de Bou Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa, s'est définie par le vote de décisions, somme toute, prudentes au principe que la circonspection a penché en prédilection des membres qui ont recommandé, lors des débats, une démarche graduée dans les approches que le SNCP compte mener en direction des autorités concernées par la détermination desdits problèmes. En particulier, par celui du logement qui, selon beaucoup de présents, est pour beaucoup un point crucial , pour reprendre l'expression utilisée à maintes reprises dans ses interventions par le secrétaire général du SNCP, M. Smati Zoghbi, «la véritable hémorragie que connaissent les rangs des chercheurs permanents». Une hémorragie que la baisse continue, entre 1998 et 2011, de leur nombre illustre absolument : de 2 700 chercheurs permanents à la première date, celui-ci est tombé, selon M. Zoghbi, à 1 500, à la seconde. Comme pour nous faire saisir de la gravité de la situation, il nous a rappelé que «la loi 98-11 du 22 août 1998 portant loi d'orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement technologique» augurait que le nombre en question «atteigne les 5 000 chercheurs à l'issue de la période quinquennale qu'elle couvre». Pour en revenir à la contestation graduée déterminée par le conseil national du SNCP, elle sera précise dans la proclamation finale sanctionnant ses travaux qui a été rendue publique dimanche dernier. Elle comporte, si l'on se fie aux débats qui ont eu lieu durant les travaux, à la rédaction d'une requête qui sera communiquée, dans un premier temps, à la tutelle, puis, dans le cas où elle n'aboutit à rien, à la chefferie du gouvernement et, en dernier ressort, toujours dans le cas où aucun résultat probant n'est enregistré, au président de la République. A titre indicatif, les partisans d'une action de protestation plus radicale avaient demandé l'organisation, dans les prochains jours, d'un sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Si le problème du logement a constitué l'essentiel de l'ordre du jour de la session ordinaire du conseil national du SNCP qui vient de s'achever, il n'a pas été le seul à y figurer : la gestion des carrières y ayant été, comme signalée ci-dessus, également débattue. Les décisions prises la concernant seront identiquement claires dans la déclaration susdite.