Le président du Nigeria a décrété l'état d'urgence en raison de l'insécurité et de la violence qui sévit dans le pays. Les assassinats perpétrés par la secte Islamiste Boko Haram. Le chef de l'état a décidé également la fermeture d'une partie des frontières terrestres avec le Niger, le Tchad et le Cameroun jusqu'à nouvel ordre. C'est à travers une intervention sur les ondes de la radio et de la télévision d'état que le Président nigérian s'est engagé à lutter contre les Islamistes. «Le Boko Harem est un Cancer qui veut tuer le pays» a déclaré le Président Nigéria. Ce dernier devait ajouter qu'il n'existe pas de solution magique pour lutter contre le terrorisme. Il a aussi ordonné la fermeture des frontières avec les pays voisins des zones concernées, autrement dit avec le Niger, le Tchad et le Cameroun. Une mesure temporaire mais nécessaire selon Goodluck Jonathan, car selon lui, les terroristes ont su tirer profit de la situation pour perpétrer des actes terroristes dans le pays avant de se replier. Le Président du Nigéria qui s'est rendu le 31 décembre à l'Eglise catholique de Madalla, visée le soir de Noël, a qualifié les islamistes de Boko Haram de « cancer ». Personne ne les laissera faire a indiqué le chef de l'état, qui a appelé au rassemblement pour écraser ces terroristes. Pour les évêques catholiques du Nigéria, les forces de sécurité ne suffiront pas, il faudrait que le gouvernement fédéral fasse appel à des experts, des criminologues étrangers pour mettre fin, immédiatement, à la menace de Boko Haram.