Une explosion a fait au moins 25 morts dimanche matin au Nigeria lors de la messe de Noël dans une église catholique de Madalla, ville proche de la capitale Abuja, ont annoncé les services de secours. L'attentat a été revendiqué par le mouvement islamiste Boko Haram. Vingt-cinq corps ont jusqu'à présent été retrouvés mais les recherches se poursuivent et le bilan pourrait être plus élevé, selon un porte-parole de l'office national de coordination des secours, Slaku Luguard. A Jos (Centre), une deuxième explosion s'est produite près d'une autre église, selon un porte-parole du gouvernement, Pam Ayuba. Des hommes armés ont ensuite ouvert le feu sur des policiers ayant bouclé le secteur, tuant l'un d'entre eux La ville de Jos est situé dans le centre du Nigeria, pays profondément divisé entre le sud majoritairement chrétien et le Nord musulman, où une dizaine d'Etats appliquent à des degrés divers la charia, la loi islamique. Des affrontements, notamment à caractère ethnique et religieux, ont fait des milliers de morts à Jos au cours de la dernière décennie. Les attaques à Madalla et Jos dimanche ont été revendiquées par un porte-parole de la secte islamiste Boko Haram, Abul-Qaqa, dans un appel au Daily Trust, journal de référence dans le nord musulman du Nigeria. Ce journal a déjà servi de canal à Boko Haram pour de telles revendications. D'après des diplomates et des responsables des services de sécurité, Boko Haram est scindé en trois factions dont l'une entretient des contacts avec Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Al Shabab en Somalie. Les militants de Boko Haram, selon ces sources, se répartissent dans le nord du Nigeria et dans les pays voisins, Cameroun, Tchad et Niger. Une explosion a fait au moins 25 morts dimanche matin au Nigeria lors de la messe de Noël dans une église catholique de Madalla, ville proche de la capitale Abuja, ont annoncé les services de secours. L'attentat a été revendiqué par le mouvement islamiste Boko Haram. Vingt-cinq corps ont jusqu'à présent été retrouvés mais les recherches se poursuivent et le bilan pourrait être plus élevé, selon un porte-parole de l'office national de coordination des secours, Slaku Luguard. A Jos (Centre), une deuxième explosion s'est produite près d'une autre église, selon un porte-parole du gouvernement, Pam Ayuba. Des hommes armés ont ensuite ouvert le feu sur des policiers ayant bouclé le secteur, tuant l'un d'entre eux La ville de Jos est situé dans le centre du Nigeria, pays profondément divisé entre le sud majoritairement chrétien et le Nord musulman, où une dizaine d'Etats appliquent à des degrés divers la charia, la loi islamique. Des affrontements, notamment à caractère ethnique et religieux, ont fait des milliers de morts à Jos au cours de la dernière décennie. Les attaques à Madalla et Jos dimanche ont été revendiquées par un porte-parole de la secte islamiste Boko Haram, Abul-Qaqa, dans un appel au Daily Trust, journal de référence dans le nord musulman du Nigeria. Ce journal a déjà servi de canal à Boko Haram pour de telles revendications. D'après des diplomates et des responsables des services de sécurité, Boko Haram est scindé en trois factions dont l'une entretient des contacts avec Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Al Shabab en Somalie. Les militants de Boko Haram, selon ces sources, se répartissent dans le nord du Nigeria et dans les pays voisins, Cameroun, Tchad et Niger.