Arrêté par la police française à la suite d'un mandant d'arrêt internationale, Mourad Dhina est sur le point d'être extradé vers l'Algérie. Cet état de fait n'a pas plu non pas aux organisations des droits de l'homme internationaux mais à ladite LADDH qui a exprimé ses préoccupations concernant une éventuelle extradition du dirigeant du FIS dissous en Algérie. En effet, d'habitude ce sont les associations non-gouvernementales et les autres organisations internationales qui trouvent que l'Algérie est un pays où les droits de l'homme ne sont pas respectés. Ces dernières années, la majorité de ces organisations ont mis leurs projecteurs sous veille surtout après la libération de plusieurs prisonniers extradés vers l'Algérie. Même certains prisonniers accusés de terrorisme et qui avaient croupi plusieurs années à Guantanamo avant qu'ils ne soient extradés vers l'Algérie, ont été jugés et libérés par la justice algérienne pour manque de preuve. La justice algérienne a également libéré des milliers de prisonniers qui étaient dans les maquis islamistes après avoir vérifié qu'ils n'avaient pas participé à des crimes, conformément aux textes et lois de la Concorde civile. Ces paramètres constituent une preuve formelle de l'application stricte par la justice algérienne des textes et des lois de la République, notamment ceux de la Concorde civile. Cet état de fait n'est pas pris en considération par ceux qui se veulent «défenseurs des droits de l'Homme» en Algérie qui trouvent qu'ici, la justice n'est pas indépendante. A travers un communiqué, ladite LADDH estime qu'il ne serait pas judicieux d'extrader Mourad Dhina en Algérie par crainte qu'il ne soit pas jugé équitablement, selon eux. Les membres de la LADDH ont indiqué que l'étude de la demande d'extradition de Mourad Dhina doit prendre en compte son statut de réfugié politique en sa qualité d'opposant au régime. Si Mourad Dhina est accusé d'avoir participé à des attentats et des crimes en Algérie, les dirigeants de la «LADDH» prendront sa défense tout en considèrant qu'il s'agit d'un procès de nature politique, selon leur communiqué. Toujours et à ce sujet, la LADDH s'est interrogée sur les fonds d'une telle procédure étant donné que la demande d'extradition exprimée par les autorités algériennes concerne une condamnation par contumace datant de 2003, et que Mourad Dhina a transité et a séjourné régulièrement sur le territoire français. A l'exception des dirigeants et des militants de l'ex-FIS dont Rachad, la LADDH est la seule organisation au monde qui a exprimé ses préoccupations sur une éventuelle extradition de Mourad Dhina. Si ladite Ligue s'inquiète aujourd'hui du sort qui sera réservé Dhina, pourquoi elle ne l'a pas fait lorsque des milliers d'Algériens se sont faits massacrer au quotidien ?