Le dirigeant de l'ex-Front islamique du salut faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Présenté au parquet, il a été placé sous écrou extraditionnel et pourrait être extradé en Algérie. Avant Dhina, plusieurs prisonniers remis aux autorités algériennes par des pays occidentaux ont été jugés équitablement. Parmi ces accusés, certains étaient même incarcérés à Guantanamo, furent libérés par la justice algérienne pour manque de preuves contre eux. Donc, toutes les conditions sont réunies pour que Dhina soit jugé en toute impartialité en Algérie. Mourad Dhina membre de l'exécutif du Front islamique dissous, Dehina a dirigé le bureau de ce mouvement après l'incarcération de Abassi Madani et Ali Belhadj. Il fuit l'Algérie après avoir été accusé d'avoir commandité des assassinats et des attentats en collaboration avec le groupe islamique armé (GIA) et les autres factions armées du FIS. Dehina s'est installé en Europe où il s'est adonné à des attaques répétées contre le pouvoir et surtout contre les services de sécurité, particulièrement les officiers supérieurs de l'armée. A l'étranger, le mis en cause active parfois en qualité de membre de l'ex-FIS et aussi sous la coupe d'une association dénommée «Rachad», regroupant des personnes recherchées par les services de sécurité algériens, Dhina. Il fut à plusieurs reprises rappelé à l'ordre par les dirigeants des pays où il s'est réfugié, l'invitant de cesser d'utiliser leurs sols pour sa propagande contre le pouvoir algérien. A l'instar des autres individus recherchés par l'Etat algérien, Dehina ne rate aucune occasion ou événement pour offenser l'état algérien et surtout les forces armées. Dhina a travaillé en tant que chercheur au CERN, une organisation nucléaire européenne à Genève. Cette organisation a été ces dernières années au cœur d'une enquête criminelle en France. L'arrestation de Dhina a soulevé le mécontentement des militants de l'ex-FIS à l'étranger. Ces derniers se sont attaqués à la France l'accusant d'avoir livré Dhina en guise de cadeau aux autorités algériennes. Ce n'est pas le cas des familles des victimes de terrorismes et des citoyens pour la sauvegarde de la République qui se félicitent de cette arrestation.