La conduite est une culture, malheureusement, ce n'est nullement le cas actuellement puisque nous savons tous que les accidents de la circulation augmentent de jour en jour, de mois en mois, d'année en année, endeuillant parfois des familles entières. Basta ! Basta ! Il faut que cela cesse, bien conduire, c'est bien se conduire et au ministère des Transports, la DGSN, la Gendarmerie nationale, la sécurité des usagers de la route est la priorité des priorités. Ils ont toujours essayé de trouver la bonne formule pour s'associer afin qu'il y ait moins d'accidents et élaborer une brochure dans le bon sens, afin de rappeler à ces assassins de la route les règles les plus élémentaires, notamment chez les jeunes pour avoir une bonne conduite car conduire un véhicule est une culture. Les conducteurs sont appelés à la vigilance et à avoir une meilleure connaissance du code de la route, tout en ayant à l'esprit que les jeunes actuellement ont une connaissance très limitée du code de la route. Une fois installé devant le volant, ils oublient totalement qu'ils sont responsables. La seule chose qui l'intéresse, c'est de faire de la vitesse, de doubler dans des conditions inimaginables et d'être à l'écoute de son poste radio-cassette sans se soucier des autres. Les adultes, quant à eux, avec leur logique doivent comprendre que la jeunesse actuelle a des comportement imprévisibles. Ils conduisent n'importe comment. Il ne se passe pas un jour sans que des accidents de la route engendrent la perte plusieurs vies humaines. Dans la wilaya de Boumerdès, il existe des tronçons de routes très compliqués et mortels, tels que Haï Elouz, la descente de l'autoroute de Thenias, la montée de Tidjelabine, le circuit routier Issers, Bordj Menaïel, Naciria. Il faut mettre un terme à cela car actuellement, on conduit n'importe comment, nos routes sont devenues de véritables circuits de course. On conduit n'importe comment, nous savons tous qu'en plus des tremblement de terre, des inondations, des guerres, des épidémies et de la famine, le monde est confronté à un autre fléau non moins redoutable, à savoir les accidents de la circulation. Les routes sont devenues source de soucis et parfois de tragédies. La faute incombe aux chauffeurs qui sont les premiers responsables de cette situation, ils ne respectent ni les «stop» ni la ligne jaune, ni les sens interdits, ni la limitation de vitesse dans les voies étroites, les chaussées glissantes, les virages dangereux. Alors que la conduite en état d'ébriété est punie par le code pénal, on boit tout en conduisant puis on jette les canettes de bière par la fenêtre. Les jeudi, vendredi et samedi et les fêtes de mariage, certains chauffeurs se permettent d'occuper les trois voies de l'autoroute pour exhiber leurs joies. Le port de la ceinture de sécurité est considéré comme une corvée par bon nombre d'automobilistes alors même qu'elle est institué dans leur propre intérêt. Une autre cause des accidents de la route est l'absence de maturité et de conscience chez certains chauffeurs qui manquent totalement d'éducation, car conduire est synonyme de tarbia (éducation). En effet, très souvent, on voit au volant des jeunes qui cherchent à épater les autre. Ainsi être chauffeur dans les transports publics, d'un bus pour voyageurs est une lourde tâche sous entendant une grande responsabilité. Cette fonction doit être accomplie en toute conscience dans la dignité et le respect d'autrui, du code de la route, du contrat de transport le liant aux personnes transportées dont l'objectif est de les déposer saines et sauves à leur destination. Aussi, lors du recrutement, le chauffeur en question, au-delà des textes déterminant ses aptitudes physiques et techniques au poste, il devra être soumis à un entretien avec un psychologue qui décidera en dernier ressort de l'acceptation ou du rejet de la candidature, et ce, dans l'intérêt de tous. Dans la même catégorie professionnelle, nous n'omettrons pas de signaler la mauvaise conduite de certains chauffeurs de semi-remorques et autres véhicules GBH B260, Sonacome qui imposent leurs lois sur les routes, prenant leur cabine pour une tour inexpugnable . Ils soumettent à leur vitesse les véhicules qui suivent dans des situations dangereuses. Parfois, ils refusent de serrer à droite et occupent toujours le milieu de la voie pour empêcher les petites voitures de les dépasser. Autrefois, les conducteurs des semi-remorques étaient des personnes chevronnées et avaient la corpulence et le physique du poids lourd avec un âge qui nous inspire la confiance, ce qui n'est pas le cas maintenant. En conclusion, le chauffeur et lui seul doit prendre conscience de ses actes, en respectant les règles de prudence, le code de la route et se dire qu'une fois à l'intérieur de son véhicule, qu'il est assis sur une «hdida» (comme on le dit dans le jargon dialectal) et qu'il est tenu de conduire pour lui et pour les autres. Une façon de pouvoir limiter les accidents de la route qui ne cessent d'endeuiller des familles et de clouer à vie des personnes handicapées par la faute des bandits de la route. La DGSN, la Gendarmerie nationale doivent mettre un terme à cela par l'interdiction de la vitesse dans nos routes de surveiller de près les camions à gros tonnage qui sont devenus un véritable danger dans nos routes. La conduite est une culture. En Algérie, nous sommes malades à cause de notre mentalité étant donné que chacun conduit à sa façon. Il faut que les gens sachent qu'une fois assis devant le volant, il doivent être prudents pour eux et pour les autres.