Cinq parmi les 17 partis politiques non agréés autorisés à tenir leur congrès constitutifs ont tenu jusque-là leurs assises, alors que l'opération de retrait de dossiers de candidatures pour les législatives du 10 mai prochain a débuté. La tenue des congrès constitutifs intervient au moment où les documents de candidature ont été mis à la disposition des postulants aux législatives, candidats libres et ceux des partis agréés, au niveau des wilayas. Le début de retrait des documents de candidature s'effectue conformément à la loi stipulant que cela doit se faire après la convocation du corps électoral par le président de la République, qui avait signé vendredi dernier le décret y afférent. Le dépôt de dossiers de candidature s'achève 45 jours avant la date du scrutin, soit le lundi 26 mars 2012. Cette échéance laisse un intervalle d'une quarantaine de jours pour des partis en attente de l'autorisation d'organiser leurs congrès constitutifs respectifs ainsi que pour les 12 partis l'ayant déjà obtenu mais qui ne l'ont pas encore tenu. Les cinq partis qui ont déjà organisé leur congrès constitutifs sont le Front pour une Algérie nouvelle (FAN), la Karama, El-Moustakbal, le Front de la justice et du développement (FJD) et le Parti de la liberté et la justice (PLJ) qui ont plébiscité respectivement Djamel Ben Abdessalam, Mohamed Ben Hammou, Abdelaziz Belaid, Abdellah Djaballah et Mohamed Saïd à leur tête. Il est attendu que d'autres formations politiques non agréées tiennent leurs congrès constitutifs dans les prochains jours, à savoir le Parti des jeunes (PJ) les 24 et 25 février, l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) les 18 et 19 février, l'UDR et le Front pour le changement (FC) les 17 et 18 février. Quelques semaines sont accordées aux nouveaux partis pour s'organiser, si toutefois ils sont agréés, pour faire connaître leur programme et leur projet de société au grand public. Il leur restera, par ailleurs, les trois semaines de la campagne électorale dont l'ouverture est prévue 25 jours avant la date du scrutin (14 avril, ndrl) et se terminera 3 jours avant le scrutin. Il est attendu une participation d'un grand nombre de partis politiques au rendez-vous électoral du printemps au regard des 22 partis existants et de ceux qui ont déposé leur dossiers de demande d'agrément, parmi lesquels certains sont encore en voie d'être examinés en vue d'obtenir l'autorisation de tenir leur congrès constitutif. Ce qui comblera le court délai séparant l'agrément de nouveaux partis de la date du scrutin pour se faire connaître auprès des électeurs. Le fait est que la majeure partie de leurs initiateurs ont été, auparavant, à la tête et/ou fondateurs de formations politiques connues par les citoyens. Il s'agit notamment de Abdellah Djaballah, ex-président des partis En-Nadha et Al-Islah, Amara Benyounes, ancien membre de la direction du RCD, actuellement responsable de l'Union pour la démocratie et la république (UDR).