Le nouveau Parti de la liberté et de la justice (PLJ) risque de «ne pas participer aux prochaines élections législatives» c'est ce qu'a indiqué, hier, son président Mohamed Saïd Belaïd, lors d'une conférence de presse tenue au forum d'Echâab. Le parti agréé seulement depuis trois jours, devra prendre la décision quant à une éventuelle participation, lors du conseil national devant se tenir aujourd'hui à Alger. A l'occasion de cette rencontre placée sous le thème «Paysage politique dans lequel évoluera le prochain Parlement à la lumière de l'agrément de nouveaux partis», Mohamed Saïd Belaid, a affirmé que sa formation politique aspire à s'imposer sur la scène politique, «nous sommes là pour construire un bon parti et non pas pour les élections». Sur sa lancée, l'ex-ministre estime que, s'engager dans la bataille électorale «ne doit pas se faire sur le compte du parti» avec des candidats «qualifiés, intègres et surtout avec un engagement politique». Le président du PLJ, a présenté une analyse de la scène politique et sa composante actuelle, considérée comme étant «loin des espérances des citoyens, lésés par des discours vidés de leur sens» ; la politique aurait besoin, selon lui, d'un front national «uni». Dans le même sillage, il a appelé les partis à une coopération efficace pour réussir le 10 mai prochain en présentant de nouvelles têtes dans les listes électorales et «éloigner les perdants de la scène politique, puisque poursuivre dans la médiocrité maintient les forfaits». Revenant sur le rendez-vous des législatives, M.Belaïd a mis l'accent sur la transparence du scrutin, une tâche devant être assurée par un gouvernement, «déjà impliqué en 1997, dans la fraude établie par le rapport du Parlement». Le conférencier a du moins espéré, «qu'une marge de transparence sera garantie». Notons qu'aujourd'hui, le bureau exécutif de cette formation politique se réunira pour décider d'une future participation aux législatives, qui devra connaître la participation de plus de 50 partis entre anciens et nouveaux.