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Une priorité absolue
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 03 - 2012

Au lendemain de l'indépendance, la ville de Skikda comptait une cinquantaine de milliers d'habitants qui vivaient essentiellement de produits agricoles, du commerce et à un degré moindre du trafic portuaire. Aujourd'hui, avec l'émergence du pôle industriel dans les années soixante-dix, elle en compte cinq à six fois plus. Les agriculteurs ont délaissé leurs terres fécondes pour venir s'installer dans ce nouvel eldorado où l'argent coule à flots.
Les nombreuses entreprises qui ont vu le jour suite à ce boum industriel ont fait appel à un encadrement trié sur le volet. Les occupants d'habitations vétustes détruites n'ont pas trouvé chaussure à leur pied. Une vaste campagne de dégourbisation, fléau qui a hanté les nuits des différents élus et des exécutifs, a été entreprise (les habitants délogés et qui ont bénéficié d'une contrepartie sont partis pour mieux revenir ensuite). Le parc de logements privés à caractère social a sensiblement diminué, mettant à la rue des centaines de familles. Tous ces gens-là, il fallait les prendre en charge. Des milliers de logements ont été certes construits (Merdj Eddib, 700 logements, 500 logements, Allées du 20-Août-55, Salah Boulkeroua, Oued El Ouehch, cité du 20-Août-55, Aissa Boukerma, Salah Chebel, cité des Frères Khaldi, etc.). Mais tout ceci demeure largement insuffisant, car la population ne cesse de croître. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants attendent depuis de nombreuses années un logement social décent, répondant à leurs besoins et à leurs ressources. Le citoyen skikdi a mis pour une fois de côté son costume d'incorrigible pourfendeur des intrusions étrangères, des puissances financières et des enrichissements inexpliqués pour faire prévaloir son droit au logement. Quoi qu'il en soit, des centaines et des centaines de familles vivent encore dans la précarité, le surpeuplement et l'insalubrité, et ce n'est pas tout. Avec l'accroissement heureux de la démographie et la hausse vertigineuse du chômage, le phénomène va en s'aggravant. Plusieurs personnes approchées nous confient : «L'Etat doit être le maître-d'œuvre d'une politique ambitieuse du logement mais il ne doit pas en être le seul acteur. Il doit solidariser tous les secteurs publics et privés concernés par le logement et le logement social en particulier.» D'où peuvent provenir alors les moyens financiers ? En dehors des lignes de crédit du budget de l'Etat, ils se trouvent chez les promoteurs du secteur privé qu'il faut inciter, dans tout programme immobilier, à réaliser le maximum de logements aidés malgré les nombreuses contraintes existantes (secteurs sauvegardés, inexistence de foncier disponible, prix exorbitants du foncier, règles d'urbanisme, etc.). Il se trouvent enfin chez nos concitoyens qui, propriétaires d'immeubles, de maisons ou d'appartements vacants n'ont pas les moyens, de réhabiliter, de restaurer, de moderniser, de mettre aux normes de sécurité et de salubrité, leur bien immobilier. Avec le concours de l'Etat et d'autres partenaires publics, dans le cadre d'opérations programmées d'amélioration de l'habitat, ces propriétaires privés peuvent être aidés à remettre sur le marché des logements vacants. La contrepartie sera évidemment un engagement conventionnel du propriétaire de pratiquer des loyers modérés pendant plusieurs années. Voilà, parmi beaucoup d'autres, quelques pistes de réflexion pour relancer d'urgence la réalisation de logements sociaux. Dans ce contexte, il faut que l'Etat s'engage et donne des signes très forts, en montrant sa bonne volonté de faire du logement aidé une de ses priorités absolues.

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