L'algérien a la culture de l'accession à la propriété puisque sur les 7,5 millions du parc de logement y a à peine, seuls 800 000 sont locatifs et le reste fait partie du parc privé», soit 6 500 000 unités, a-t-on appris auprès du ministère de l'Habitat. En effet, avec la cession des biens de l'Etat et les formules initiées par l'Etat depuis 2001, les algériens sont devenus propriétaires des biens immobiliers. Une culture qui fait consensus en Algérie. De nouvelles mesures destinées à encourager le logement promotionnel «soutenu» qui comprend le logement social participatif et celui de type location-vente ont été prises par l'Etat, afin que l'Algérien puisse accéder à la propriété immobilière. Dans le cadre de la loi de Finances 2010, ces nouvelles mesures sont devenues effectives. Parmi les facilitations indirectes, la réduction des prix du foncier destinée à la construction de logements sociaux participatifs de l'ordre de 80% dans les régions du Nord, de 90% dans les Hauts- plateaux et de 95% dans les régions du Sud. Elle est octroyée aux promoteurs. L'autre porte sur des aides financières adaptées aux revenus mensuels de chaque catégorie de bénéficiaires est toujours de mise qui consiste en le crédit à taux bonifié entre 1 et 3%, avec l'aide frontale de la Caisse nationale du logement variant entre 700.000 DA et 400 000 DA. Dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, 240 000 logements seront mis à la disposition des postulants chaque année en principe. Pour rappel, pour l'instant, l'offre est de 800.000 logements dont 500.000 ruraux. Cette offre est appelée à augmenter au fil du temps. Avant cela, l'Etat avait mis en place la cession des biens de l'Etat à travers deux décrets en 1981 et en 2004. A ce jour, aucun chiffre n'a été rendu public sur le nombre de biens cédés dans ce cadre. La dernière cession prendra fin en décembre 2010. Donc, le nombre de propriétés privées en Algérie devra augmenter d'ici là.