Des représentants de la presse nationale ont été cette semaine les convives de l'Ecole supérieure des transmissions de Koléa, où ils ont effectué une visite guidée à travers les différentes structures pédagogiques formant sa base matérielle. Lors de son allocution de bienvenue, le colonel Bechghit Farid, commandant de l'Ecole supérieure des transmissions, a accentué que cette volonté (visite guidée au profit des journalistes) entre dans le cadre de la politique de communication de proximité et ce, pour faire connaître à travers les médias, les missions de formation et d'enseignement dévolues à cette école militaire, dont la date de création remonte à l'époque de la révolution nationale, plus précisément le 08 août 1958. A son tour, le colonel Karbouaâ, directeur général de l'enseignement au sein de l'école en question a, lors de son intervention, recensé les divers types de formation et de spécialité qui y sont dispensés. Autrement dit, les cours de l'état major, de perfectionnement, d'application et enfin du système LMD. Toutefois, depuis 2008, l'école supérieure des transmissions a été placée sous la double tutelle pédagogique des ministères de la Défense nationale et de l'Enseignement supérieur. La journée a débuté avec la visite d'une série de laboratoires relevant des directions de l'enseignement supérieur universitaire et de l'enseignement militaire. Que ce soit dans le laboratoire de la chimie, de l'informatique, de la physique (spécialités de l'électricité et de la mécanique) ainsi que ceux de l'électronique, on y remarque invariablement que les équipements pédagogiques mis à la disposition des élèves officiers et officiers sont de la nouvelle génération, à plus forte raison lorsqu'il s'agit des spécialités de la filière électronique où tous les supports et matériels fonctionnent à base de système numérique. «À l'école supérieure des transmissions on met à la disposition des stagiaires poursuivant leur formation chez nous, que ce soit dans le cadre du système LMD dans les deux filières électronique et informatique ou bien en ce qui concerne les cours d'application, de perfectionnement (lieutenant) et de l'état major, un matériel pédagogique récent et de très bonne qualité. Cette avance d'enseignement a été admise pour que nos élèves soient assidûment en phase avec les évolutions technologiques», confie un officier supérieur lors de la visite. Cela dit, au moment où la mise en œuvre du système LMD suscite encore des débats au sein de la communauté estudiantine, force est de constater qu'ici à l'école supérieure des transmissions, le LMD qui y est enseigné pour la quatrième année maintenant, est une totale réussite. Un succès qui s'explique par une somme de facteurs, à commencer par l'environnement, la méthode d'enseignement et les supports pédagogiques dont dispose l'école. «Tous les cours des programmes enseignés dans le cadre du LMD sont achevés à temps», assure en ce sens le directeur de l'enseignement supérieur universitaire. Outre une base de matériels pédagogiques performante qui permet aux stagiaires de poursuivre des travaux pratiques dans de bonnes conditions, il y a lieu aussi de noter que ces derniers sont tenus d'assister à des cours après les horaires de classe, c'est-à-dire de 19h00 à 21h00, et ce, dans le souci de parfaire les connaissances acquises préalablement. La journée s'est clôturée par une visite effectuée dans la salle de tactiques et de l'art opérationnel où poursuivent leur cursus les postulants pour l'état major, avant de faire un saut dans les structures d'hébergement de l'école et le bloc culturel au sein duquel sont situés le musée et la bibliothèque de l'école qui renferme plus de 9 000 ouvrages.