Pour l'instant, le football est relégué au second plan. Le championnat, tous paliers confondus, suit son cours normal mais il est occulté par les élections législatives autour desquelles s'articulent toutes les discussions. Mieux encore, les présidents de plusieurs clubs se sont portés candidats à cette élection qui attire toutes les convoitises. Ce qui est tout à fait légitime et tout à fait légal. Mais une question se pose tout de même : si ces présidents n'ont rien apporté au football, quelle est-elle donc leur utilité une fois élus à la chambre basse du Parlement ? Certains de ces présidents, opportunistes sur les bords, ont justement utilisé cette discipline à des fins politiques. Le football étant un sport très populaire dans notre pays, il est donc évident qu'il soit utilisé pour voler plus haut. On peut citer plusieurs noms de députés ayant transité par le football pour atteindre cet objectif. Ils sont très nombreux et il y en aura plusieurs autres qui profiteront de cette discipline pour s'emparer d'un siège à l‘APN. C'est humain, diront certains, et c'est tout à fait logique mais là où ça ne va pas, c'est que ces énergumènes aux ambitions démesurées laissent derrière une situation dramatique et ne se retournent pas pour voir les dégâts qu'ils ont commis avant d'enfiler le costume du parlementaire et tirer un trait sur leur club de football. Ce dernier à bon dos et offre l'opportunité à ces ambitieux d'atteindre leur objectif. D'ailleurs tout le monde l'utilise, les uns à des fins politiques, les autres pour s'enrichir et il y en a même qui y font une incursion juste pour se faire un nom. Oui, oui cette dernière frange grouille d'arrivistes qui font la queue et attendent patiemment l'occasion pour investir les lieux et ajouter leur grain de sel à une discipline infestée par des gens sans vergogne, prêts à sacrifier ce qui reste de ce football pour assouvir leur appétit. Ce dernier vient en mangeant, dit-on.