Les choix s'annoncent ardus pour le chef de l'Etat, et ce depuis que son Chef du gouvernement a saisi l'opportunité de sa victoire aux élections locales du 29 novembre 2007 pour rebondir sur la question de la révision de la Constitution et le troisième mandat de Bouteflika. Les choix s'annoncent ardus pour le chef de l'Etat, et ce depuis que son Chef du gouvernement a saisi l'opportunité de sa victoire aux élections locales du 29 novembre 2007 pour rebondir sur la question de la révision de la Constitution et le troisième mandat de Bouteflika. Le projet de révision de la Constitution, en vue de modifier son article 74 limitant le nombre de mandats du Président à deux et devant permettre à Bouteflika de se présenter une troisième fois, nécessite l‘adhésion d‘au moins un des membres de la coalition présidentielle, à savoir le RND ou le MSP, aux côtés du Front de libération nationale (FLN), et ce, quelle que soit la formule retenue : adoption par l‘Assemblée nationale et le Sénat à la majorité simple puis sa soumission à référendum ou bien par les trois-quarts des membres des deux Chambres du Parlement réunis seulement. En effet, dans le cas où la formule retenue serait celle prévue dans l‘article 174 de la loi fondamentale, à savoir le vote du projet soumis par le Président «en termes identiques par l‘Assemblée Populaire Nationale et le Conseil de la Nation dans les mêmes conditions qu‘un texte législatif», puis sa proposition à un référendum populaire dans les 50 jours qui suivront, le FLN, locomotive de cette idée de révision constitutionnelle, sera dans l‘obligation de garantir, à l‘avance, les voix des élus du RND ou du MSP afin d‘atteindre au moins 196 voix à l‘Assemblée, sachant que le vieux parti dispose seulement de 136 sièges dans une APN qui en compte 389. Le même dilemme se pose au Conseil de la Nation en dépit de la présence du tiers présidentiel (48 sénateurs sur 144). L‘autre cas de figure, prévu par ailleurs dans l‘article 176 de la loi fondamentale, à savoir la possibilité donnée au chef de l‘Etat de retoucher la Constitution exclusivement par voie parlementaire en ayant le quitus des trois-quarts des 533 élus des deux Chambres du Parlement réunis en session, s‘annonce encore plus ardu. Les voix des élus du FLN à l‘APN et au Conseil de la Nation, auxquelles s‘ajouteront celles du tiers présidentiel, ne suffisant pas à elles seules, le chef de l‘Etat ne pourra pas faire l‘économie d‘une ouverture sur les autres formations politiques, de la coalition présidentielle et autres, afin de faire passer son projet. Les choix s‘annoncent ardus pour le chef de l‘Etat, et ce, depuis que son Chef du gouvernement et secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a saisi l‘opportunité de sa victoire aux élections locales du 29 novembre 2007, pour rebondir sur la question de la révision de la Constitution et le troisième mandat de Bouteflika en laissant entendre sans ambages que les partis de la coalition qui ne sont pas d‘accord sont contre le Président. Depuis, le RND fait le dos rond, considérant que le premier concerné est la personne du Président, attendant de ce fait la nouvelle feuille de route, tandis que le MSP de Bouguerra Soltani maintient difficilement la discipline au sein de ses rangs en renvoyant la question à son Madjliss Echoura qui ne devrait se réunir que si de nouvelles donnes font leur apparition sur le champ politique. Pour récapituler, le parti islamiste considère que «l‘Alliance présidentielle prendra fin en 2009», quant à Ahmed Ouyahia, il semble prendre le bâton par le milieu. S‘il estime qu‘une révision de la Constitution reste possible, il ne pipe mot, cependant, sur le troisième mandat. Pour sa part, le premier concerné par ce débat, à savoir le chef de l‘Etat, garde le silence sur la question, et ce, depuis sa première déclaration, le 1er novembre 2006, dans laquelle il avait fait état de sa volonté de réviser la Constitution. Pour l‘heure, les deux partis membres de l‘alliance maintiennent leur refus de s‘incliner devant le leadership que veut leur imposer le représentant du FLN sur ce sujet. Dans ce cas, le Président Bouteflika qui refuse d‘être un trois-quarts de président, ira-t-il puiser des voix dans les autres formations de second plan à l‘Assemblée ? La question reste posée. Une chose est sûre, le premier bénéficiaire de cette révision n‘est pas du genre à se contenter d‘un petit oui à l‘APN et au Conseil de la Nation. Le projet de révision de la Constitution, en vue de modifier son article 74 limitant le nombre de mandats du Président à deux et devant permettre à Bouteflika de se présenter une troisième fois, nécessite l‘adhésion d‘au moins un des membres de la coalition présidentielle, à savoir le RND ou le MSP, aux côtés du Front de libération nationale (FLN), et ce, quelle que soit la formule retenue : adoption par l‘Assemblée nationale et le Sénat à la majorité simple puis sa soumission à référendum ou bien par les trois-quarts des membres des deux Chambres du Parlement réunis seulement. En effet, dans le cas où la formule retenue serait celle prévue dans l‘article 174 de la loi fondamentale, à savoir le vote du projet soumis par le Président «en termes identiques par l‘Assemblée Populaire Nationale et le Conseil de la Nation dans les mêmes conditions qu‘un texte législatif», puis sa proposition à un référendum populaire dans les 50 jours qui suivront, le FLN, locomotive de cette idée de révision constitutionnelle, sera dans l‘obligation de garantir, à l‘avance, les voix des élus du RND ou du MSP afin d‘atteindre au moins 196 voix à l‘Assemblée, sachant que le vieux parti dispose seulement de 136 sièges dans une APN qui en compte 389. Le même dilemme se pose au Conseil de la Nation en dépit de la présence du tiers présidentiel (48 sénateurs sur 144). L‘autre cas de figure, prévu par ailleurs dans l‘article 176 de la loi fondamentale, à savoir la possibilité donnée au chef de l‘Etat de retoucher la Constitution exclusivement par voie parlementaire en ayant le quitus des trois-quarts des 533 élus des deux Chambres du Parlement réunis en session, s‘annonce encore plus ardu. Les voix des élus du FLN à l‘APN et au Conseil de la Nation, auxquelles s‘ajouteront celles du tiers présidentiel, ne suffisant pas à elles seules, le chef de l‘Etat ne pourra pas faire l‘économie d‘une ouverture sur les autres formations politiques, de la coalition présidentielle et autres, afin de faire passer son projet. Les choix s‘annoncent ardus pour le chef de l‘Etat, et ce, depuis que son Chef du gouvernement et secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a saisi l‘opportunité de sa victoire aux élections locales du 29 novembre 2007, pour rebondir sur la question de la révision de la Constitution et le troisième mandat de Bouteflika en laissant entendre sans ambages que les partis de la coalition qui ne sont pas d‘accord sont contre le Président. Depuis, le RND fait le dos rond, considérant que le premier concerné est la personne du Président, attendant de ce fait la nouvelle feuille de route, tandis que le MSP de Bouguerra Soltani maintient difficilement la discipline au sein de ses rangs en renvoyant la question à son Madjliss Echoura qui ne devrait se réunir que si de nouvelles donnes font leur apparition sur le champ politique. Pour récapituler, le parti islamiste considère que «l‘Alliance présidentielle prendra fin en 2009», quant à Ahmed Ouyahia, il semble prendre le bâton par le milieu. S‘il estime qu‘une révision de la Constitution reste possible, il ne pipe mot, cependant, sur le troisième mandat. Pour sa part, le premier concerné par ce débat, à savoir le chef de l‘Etat, garde le silence sur la question, et ce, depuis sa première déclaration, le 1er novembre 2006, dans laquelle il avait fait état de sa volonté de réviser la Constitution. Pour l‘heure, les deux partis membres de l‘alliance maintiennent leur refus de s‘incliner devant le leadership que veut leur imposer le représentant du FLN sur ce sujet. Dans ce cas, le Président Bouteflika qui refuse d‘être un trois-quarts de président, ira-t-il puiser des voix dans les autres formations de second plan à l‘Assemblée ? La question reste posée. Une chose est sûre, le premier bénéficiaire de cette révision n‘est pas du genre à se contenter d‘un petit oui à l‘APN et au Conseil de la Nation.