La direction de l'éducation a connu une fin de semaine mouvementée en raison des résultats d'un concours pour le recrutement d'ouvriers professionnels. Des mécontents ont pris d'assaut le siège de la direction de l'éducation, accusant les responsables d'avoir privilégiés certaines «connaissances». Aidés par des collégiens et des lycéens, plusieurs contestataires se sont attaqués au siège de la direction de l'éducation à coups de pierres. Certains ont tenté d'escalader le mur pour pénétrer dans l'enceinte du siège de la direction de l'éducation. Les routes menant vers la direction de l'éducation et au lycée Chihani-Bachir ont été coupées à la circulation. Des témoins ont indiqué qu'un contestataire s'est même immolé par le feu et aurait été admis aux services des urgences. Cette information a été démentie par des cadres de l'éducation, indiquant qu'il y avait eu des protestations mais sans incident majeur. Sur place, plusieurs jeunes ont déclaré à la presse que la direction de l'éducation a procédé à des recrutements de personnes qui n'avaient pas participé au concours précité. «Cet état de fait n'est pas le premier du genre au niveau de la direction de l'éducation», a témoigné un contestataire. Les protestations se sont poursuivies autour de la direction de l'éducation dans un climat d'insécurité. Il a fallu l'intervention des forces de police qui ont réussi intelligemment à calmer les esprits surchauffés des mécontents. Si le calme est revenu, les protestataires ont indiqué qu'ils ne baisseraient pas les bras tant que la vérité n'est pas connue au sujet de cette affaire. Ce n'est pas la première fois que cette histoire de recrutement engendre des critiques et des dépassements. Dans un concours précédent, des dizaines de candidats ont déclaré avoir été leurrés. C'est le cas d'une jeune fille qui a juré avoir vu de ses propres yeux son nom sur la liste placardée au niveau de la direction de l'éducation avant qu'il ne soit retiré quelques jours plus tard, a-t-elle martelé. Cette dernière a expliqué que ses doléances sont restées vaines en raison de l'absence de preuves. « Je ne m'attendais pas à cela. J'aurais dû prendre une photo de la liste avec mon téléphone portable», a ajouté la jeune fille. Les responsables de la direction de l'éducation avec qui nous nous sommes entretenus à ce sujet réfutent ces accusations, indiquant que l'ensemble des accusations sont mensongères et infondées.