Le chef observateur de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE UE), José Ignacio Salafranca Sanchez-Neyra, sera de retour en Algérie avant le jour J. A travers un communiqué de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne, adressé à notre rédaction, il est noté que M. Salafranca «se rendra dans plusieurs wilayas, où il rencontrera différents acteurs du processus électoral». Le chef de la Mission a déclaré : «Notre mission est sur le terrain depuis plus de trois semaines. Nous avons déployé nos observateurs dans le pays et ils sont en train d'examiner attentivement la campagne électorale et la préparation de ces élections.» Il a expliqué que : «La MOE UE a pour objectif de présenter une évaluation précise, détaillée et impartiale du processus électoral conformément au cadre juridique national et régional, et aux normes et traités internationaux signés par l'Algérie. Notre méthodologie prévoit une évaluation minutieuse des éléments clés de tout le dispositif électoral sans interférer dans le processus en cours, en soulignant que la Mission ne délivrera aucune déclaration et aucun rapport avant le jour du scrutin.» Dans le même communiqué, il est écrit que le chef de la Mission, tiendra une conférence de presse, dans les 48 heures qui suivront le jour du vote pour présenter le rapport préliminaire de la MOE UE, en insistant sur le financièrement indépendant de celle-ci, dont le coût est uniquement supporté par les Etats membres de l'Union européenne. C'est donc la deuxième semaine, que les observateurs internationaux chargés du suivi des élections législatives prévues le 10 prochain poursuivent leur mission en se rendant dans plusieurs wilayas du pays. Le chargé de communication de la Mission, Miguel Marques a indiqué que la MOE UE a élaboré un premier rapport sur la première semaine de la campagne électorale. Cette mission établira deux autres rapports hebdomadaires internes avant la date du scrutin, toujours selon M. Marques. Deux observateurs de l'UE, un Finlandais et une Britannique, sont depuis mardi à Jijel, où ils séjourneront jusqu'au lendemain du scrutin du 10 mai, a-t-on appris auprès des responsables concernés. En outre, deux autres se sont rendu à Mila, où ils ont «apprécié» les préparatifs à ce rendez-vous. De Tissemsilt, deux représentants de la Mission ont souligné qu'ils avaient pour tâche «le suivi de l'opération électorale du début à la fin», en se rendant notamment aux sièges des commissions de wilaya de surveillance (Cnisel) et de supervision (Cnsel) ainsi que la radio locale. De son côté, la délégation de l'Institut national démocratique (NDI) s'est rendu au siège de la Cnsel pour s'enquérir des tâches de ces membres. Selon l'un de ses membres, le NDI «élaborera un rapport global sur la conformité de l'opération électorale en Algérie aux normes internationales» qu'il diffusera sur son site internet. Les entretiens entre la délégation du NDI et les membres de la Commission ont porté sur les missions de celle-ci, les moyens matériels mis à sa disposition et les dépassements enregistrés durant la première semaine de la campagne électorale. Plus de 500 observateurs internationaux dont 200 de l'Union africaine (UA), 120 de l'UE, 100 de la Ligue arabe, 20 de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ainsi que deux délégations du NDI et du Centre Carter sont attendus en Algérie pour superviser les prochaines législatives. 25 800 candidats représentant 44 partis politiques, 183 listes indépendantes et une Alliance sont en lice pour les 462 sièges que comptera la nouvelle Assemblée populaire nationale.