Des observateurs de la mission de l'Union européenne (UE) chargée de suivre les élections législatives du 10 mai prochain se sont rendus dans plusieurs wilayas du pays durant la première semaine de la campagne électorale. Au premier jour de la campagne, une délégation d'observateurs de l'UE s'est rendue à Constantine, où elle séjournera jusqu'à la fin du scrutin, a déclaré Michèle Piret, membre de la délégation. La mission s'entretiendra avec les formations politiques, la Commission nationale de supervision des élections ainsi que la Commission nationale de surveillance des élections. Elle doit prendre note de tous les éléments et les détails en rapport avec les élections législatives à commencer par le déroulement des meetings jusqu'au traitement des éventuels recours qui seront déposés après le dépouillement, a indiqué Mme Piret. Les représentants de l'UE sont mobilisés pour ''suivre le processus des élections législatives en Algérie et non pas pour faire de l'arbitrage'', a-t-elle dit. Annaba accueille également deux observateurs de nationalité roumaine et lituanienne dans le cadre de la campagne électorale. Après Annaba, les deux observateurs doivent se rendre à Souk-Ahras, Guelma et El Tarf. Deux autres observateurs de l'UE, qui se trouvent à Tébessa, ont assisté à un meeting à Oum El Bouaghi et doivent, ensuite, se rendre dans l'est et le sud-est du pays. A Bechar, une délégation d'observateurs de l'UE a visité le siège de la commission de wilaya de surveillance des élections législatives et s'est entretenue avec ses membres. "Nous avons reçu toutes les garanties de la part du gouvernement que notre mission se déroulera dans la transparence totale", a déclaré dans ce contexte, le président de la mission d'observation électorale (MOE) de l'Union européenne, Ignacio Sanchez Salafranca. Plus de 500 observateurs internationaux dont 200 de l'Union africaine (UA), 120 de l'UE, 100 de la Ligue arabe, 20 de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ansi que deux délégations du centre national démocratique (NDI) et de l'institut Carter sont attendus en Algérie pour superviser les prochaines législatives.