La mission d'observation électorale de l'Union Européenne a animé lundi 16 avril un point de presse durant lequel le chef de la mission d'observation José Ignacio Salafranca Sanchez-Neyra, membre du parlement européen a annoncé le lancement officiel de la mission d'observation du srutin du 10 mai prochain. Neuf experts accompagnent le chef de l'observation et dont les missions ont débuté il y a près de 20 jours. Pour rappel la mission est ici en Algérie tout au long du processus électoral à l'invitation de l'Etat Algérien. Salafranca Sanchez-Neyra a axé ses propos sur le fait que les missions de l'Union Européenne constituent «des critères additionnels de transparence». «Nous sommes ici pour observer en tant qu'amis le processus électoral et non pour juger ou contrôler… », insistera le chef de l'observation. La mission d'observation a été reçue dimanche 14 avril par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, et à ce propos le conférencier a déclaré que «le ministère a accordé toutes les facilités pour le bon déroulement de la mission d'observation». La mission suivra de près le processus électoral à commencer par la campagne électorale. «Même les couvertures médiatiques de la campagne électorale seront suivies. Ceci concernera les trois télévisions, les trois radios ainsi que 8 journaux », citera le chef de la mission d'observation. 40 observateurs européens de longue durée sont arrivés en Algérie le 10 avril qui seront déployés partout dans le pays. Tour à tour ils seront renforcés par 60 observateurs de courte durée à partir du début du mois de mai. Une délégation du Parlement Européen composée de 7 membres sera en Algérie le 7 mai. Une autre délégation d'observateurs du personnel diplomatiques de l'UE viendra renforcer la mission le jour des élections. La mission de l'UE sera financée grâce au budget de l'UE. La mission rendra public après les élections un rapport dans lequel elle « évaluera l'ensemble du processus électoral qu'elle mettra à la disposition des autorités ».