Cette mission s'annonce périlleuse pour le général Mood, fin connaisseur de la région, et ses 300 observateurs qui doivent être déployés sans arme dans un pays où les violences persistent plus de deux semaines après l'annonce d'un cessez-le-feu, largement ignoré malgré les engagements du régime et des rebelles. «Il est très important dans le contexte de notre mandat qu'il y ait un arrêt complet de la violence sous toutes ses formes et de la part de toutes les parties. C'est le premier impératif et ce que nous devons observer et soutenir», a affirmé Neeraj Singh, un porte-parole de la mission de l'ONU à Damas. Mais au moment de l'arrivée du général Mood, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) recensait huit morts dans de nouvelles violences, dont quatre civils et quatre soldats des troupes régulières. Affirmant que le déploiement rapide du reste de l'équipe était «une question d'extrême urgence pour l'ONU».