A l'occasion de la Journée internationale de l'enfance, célébrée chaque 1er juin, l'association Machaâl Echahid, en coordination avec le journal El Moudjahid, a organisé, hier, une conférence qui avait pour thème «les dangers des guerres sur les enfants», en mémoire aux enfants martyrs de la Révolution et en solidarité avec les enfants palestiniens et sahraouis. Cette rencontre a regroupé des représentants des missions diplomatiques palestinienne et sahraouie, des Scouts musulmans algériens, ainsi que des journalistes. La commémoration de cette journée s'est voulue comme une pensée à ces milliers d'enfants palestiniens et sahraouis victimes de la politique d'oppression que les peuples de ces pays subissent du fait de l'occupation de leurs territoires. Le représentant des scouts sahraouis a souligné que les enfants dans les pays en guerre ne vivent pas leur enfance et leur innocence, ils se trouvent très tôt projetés à l'âge adulte. Outre les blessures physiques, on relève des traumatismes psychologiques et des séquelles irréparables vu que les enfants sont les premières cibles des exactions des troupes d'occupation. Les massacres vécus à Ghaza et au Sahara Occidental ces dernières années ont fait augmenter le nombre des enfants tués, celui des handicapés, alors que des milliers d'autres sont atteints de maladies irréversibles. «La totalité des enfants qui ont survécu au carnage souffrent de malnutrition et de conditions de vie inhumaines.» Les intervenants ont profité de cette occasion pour lancer des appels à l'opinion publique internationale afin de mieux assurer la protection des enfants à travers le monde, et notamment dans les zones de conflit. Le représentant des Scouts musulmans algériens a souligné que «le cadre juridique international relatif à la protection de l'enfant est suffisant, mais ce qui est reproché, c'est l'absence d'application réelle sur le terrain, notamment en direction des enfants vivant sous occupation coloniale comme c'est le cas en Palestine et au Sahara Occidental», ajoutant que les enfants des deux pays ne demandent que leurs droits : la liberté, la dignité, la protection, ainsi que la prévention.