La crise en Syrie ne sera pas en tête de l'agenda du sommet du G20 qui ouvre ses travaux aujourd'hui, lundi, à Los Cabos en Mexique, dont une grande partie des 20 soulignent que les questions économiques seront essentiellement au centre des travaux de leur sommet. La secrétaire mexicaine aux Affaires étrangères, Patricia Espinosa, a déclaré à ce propos que le sujet le plus important du sommet « est comment promouvoir la reprise et la croissance de l'économie ». De son côté le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que « les accords atteints lors du sommet du G20 dans la ville française de Cannes » devraient être remplis, à savoir que les réformes du Fonds monétaire international « devraient être achevées ». Indiquant dans ses propos tenus à quelques jours avant la tenue du dit sommet que Moscou espère que « le Mexique, hôte du sommet, pourra émettre des propositions pour réformer le système économique et financier mondial » et « pour promouvoir la stabilité économique mondiale et la croissance équilibrée ». Par ailleurs même s'il sera question d'un tête à tête au cours du Sommet en question entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine, celle-ci est la première depuis l'élection de Poutine à la tête de la présidence russe. Par ailleurs, Pékin qui avant la tenue du Sommet de Los Cabos a fait savoir qu'elle voudrait voir Le G20 reprendre sa mission initiale, à savoir le traitement des questions économiques. Ce qui semble être par la même occasion une réponse à ceux qui espèrent voire la crise en Syrie occupé au premier plan les discussions du sommet du G20 de Los Cabos. Le Mexique en abritant à partir d'aujourd'hui, le sommet du G20 sera certainement une autre opportunité pour les pays émergents de peser sur le cours des discussions sur les questions économiques qui rythment les nouveaux rapports dans les relations internationales. Il est à rappeler que l'établissement du partenariat stratégique entre la Chine et le Mexique en 2003 a fait entrer les relations bilatérales « dans une nouvelle phase de développement complet et robuste » a déclaré le président chinois Hu Jintao dans un entretien accordée à un quotidien mexicain à la vielle du début des travaux du sommet du G20.