Le sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), qui représente la moitié du commerce mondial, s'est ouvert hier à Hanoï en présence des dirigeants des 21 membres du bloc régional, dont le président américain George W. Bush. Les discussions devraient porter essentiellement sur la relance des négociations sur la libéralisation des échanges commerciaux dans le monde, ainsi que sur le programme nucléaire de la Corée du Nord et la lutte contre le terrorisme. Les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Hu Jintao, ainsi que le Premier ministre japonais Shinzo Abe, participent aussi à ce sommet dans la capitale d'un Vietnam triomphant qui vient de recevoir le feu vert pour devenir le 150e membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les dirigeants ont discuté de l'hypothétique réouverture des négociations du cycle de Doha au sein de l'OMC. Ce processus entamé en 2001 dans la capitale du Qatar vise à abaisser les barrières douanières dans le monde mais continue de susciter de profonds désaccords entre Américains, Européens et pays en développement, en particulier sur les subventions agricoles. Les discussions sont bloquées depuis juillet dernier et les participants au sommet de Hanoï devraient adopter une déclaration conjointe en vue de les relancer. Les dirigeants du Forum de coopération économique Asie-Pacifique ont appelé samedi à la reprise des négociations au sein de l'Organisation mondiale du commerce sur une libéralisation des échanges. "Nous réaffirmons nos engagements collectifs et individuels pour conclure un accord de Doha à l'OMC ambitieux et équilibré", ont affirmé les chefs d'Etat et de gouvernement des 21 membres du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), samedi à Hanoï. "Pour atteindre cet objectif, nous sommes dans le besoin urgent de sortir de l'impasse actuelle et de remettre les négociations sur les rails en vue d'une conclusion sans tarder", insistent les membres de l'Apec. Le cycle de discussions entamées en 2001 dans la capitale du Qatar vise à abaisser les barrières douanières dans le monde mais continue de susciter de profonds désaccords entre Américains, Européens et pays en développement, en particulier sur les subventions agricoles. Mais les discussions sont bloquées depuis juillet dernier. "Un cycle de Doha réussi contribuera à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Il doit le faire en créant de nouveaux flux commerciaux et en se penchant réellement sur la dimension du développement", indiquent encore les membres de l'Apec. Les membres de l'Apec sont aussi pressés par les Etats-Unis d'examiner une proposition visant à créer une gigantesque zone de libre-échange en Asie-Pacifique (FTAAP), qui s'étendrait de la Chine au Chili, afin d'harmoniser la multitude d'accords existant déjà dans la région. L'Apec regroupe Australie, Brunei, Canada, Chili, Chine, Etats-Unis, Hong Kong, Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle Guinée, Pérou, Philippines, Russie, Singapour, Corée du Sud, Taïwan, Thaïlande et Vietnam. L'Apec représente 60% de la production économique mondiale et plus de la moitié du commerce de la planète. Parmi les dirigeants présents au sommet de Hanoï figurent notamment George W. Bush (Etats-Unis), Vladimir Putine (Russie), Hu Jintao (Chine) et Shinzo Abe (Japon).