Le Real Madrid et José Mourinho lui ont signifié qu'ils ne comptaient plus sur lui alors Kaka se cherche activement une porte de sortie. Lundi, au Santiago Bernabeu, José Mourinho a expliqué à Kaka (30 ans) qu'il ne comptait pas sur lui pour la saison à venir. Lassé de lui avoir plusieurs fois donné sa chance sans que les résultats ne suivent, le coach lusitanien aurait dit stop. Des mots difficiles à entendre pour le Brésilien, qui souhaitait, lui, rester au Real Madrid pour enfin prouver à tous qu'il peut redevenir le footballeur qu'il était auparavant. Ecarté du groupe qui affrontait avant-hier Oviedo en amical (5-1), l'international auriverde tente de se trouver un nouveau challenge. La rumeur d'un retour au Brésil a été évoquée, mais c'est oublié bien vite que depuis vendredi dernier, les clubs du «Brasileirão» ne peuvent plus recruter les joueurs évoluant en Europe... Marca a annoncé hier que les New York Red Bull de Thierry Henry seraient très intéressés par sa venue. Le natif de Brasilia n'a jamais caché son intérêt pour le soccer, mais il ne se voyait certainement pas y aller si tôt dans sa carrière. Les Américains seraient disposés à lui offrir un salaire proche de 4,5 millions d'euros, soit moitié moins de ce qu'il perçoit dans la capitale espagnole. Aucun montant n'est évoqué pour le transfert, mais la Casa Blanca saura se montrer conciliante, comme l'a expliqué l'adjoint du «Special One», Aitor Karanka, en conférence de presse. «Kaka et le club travaillent pour trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et nous avons décidé qu'il ne viendrait pas pour jouer. Ricky est un de nos joueurs et c'est un exemple de professionnalisme. Nous continuons à travailler pour trouver la meilleure solution pour lui et le club», a-t-il lâché. Cette position «merengue», un autre club pourrait tenter d'en profiter. Il s'agit du Milan AC, l'ancienne formation du Ballon d'Or France Football 2007. Interrogé par «Sportitalia» au sujet d'un intérêt éventuel pour l'ex-pensionnaire de São Paulo, le n°2 des Rossoneri Adriano Galliani s'est offert une métaphore lourde de sens. «Certaines histoires d'amour ne finissent jamais. Elles s'éloignent et parfois se retrouvent», a-t-il indiqué.