Le plan quinquennal de la recherche scientifique 2013-2017 est en cours d'élaboration et permettra ainsi d'assurer une «continuité dans le financement de la recherche», a indiqué mardi un responsable du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Nous sommes en train de préparer le plan quinquennal de la recherche scientifique pour qu'il y ait justement une continuité dans le financement de la recherche. Nous avons, dans ce sens, élaboré notre vision jusqu'à 2020 pour consolider ce que nous avons déjà fait et réalisé», a déclaré à l'APS Abdelhafidh Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère. Les grands axes du plan quinquennal sont l'innovation et la manière de valoriser la recherche afin d'accéder au développement technologique, a-t-il précisé. «Tout le prochain quinquennat sera centré sur la mise en place de passerelles, trouver comment valoriser le produit de la recherche et élever le niveau d'innovation de l'Algérie, c'est ça le grand défi», a-t-il soutenu. «Nous avons mis en place toutes les infrastructures de recherche nécessaires, maintenant il est primordial de passer de cette recherche au développement technologique et valoriser ce secteur pour créer des valeurs ajoutées pour le secteur socioéconomique», a ajouté M. Aourag. Le plan quinquennal 2013-2017 sera soumis, dès la rentrée, pour étude, à l'Assemblée populaire nationale, a-t-il encore précisé. L'autre défi, a expliqué M. Aourag, c'est d'aller à plus d'ouverture aux compétences étrangères pour bénéficier de leur expérience et de leur expertise dans les différents domaines de la recherche. «Il faut attirer plus de compétences étrangères, car si nous voulons réussir, il est nécessaire que nous nous ouvrions à celles-ci. Le marché mondial regorge de compétences qui sont de très haute valeur», a-t-il dit. «L'Inde, la Chine, le Brésil offrent des compétences qui demandent à aller travailler dans des pays comment le nôtre et peuvent ainsi apporter une valeur ajoutée à notre secteur, a-t-il estimé. «A l'heure actuelle, une ouverture à l'international s'impose. Il faut garantir également une grande mobilité des chercheurs algériens, (pour aller) là où il y a des informations, et créer beaucoup de partenariats divers autour de projets durables», a-t-il indiqué.