L'incivisme règne en maître sur les routes algériennes. Une partie des usagers de la route ne se soucie de rien provoquant des drames routiers inimaginables et des préjudices psychiques aux familles des victimes, choquées par ce qu'elles viennent de traverser. La faucheuse a sévi une fois de plus. Les jours du mois béni de Ramadhan se suivent et se ressemblent, des morts et des blessés sur les routes au quotidien causés par l'excès de vitesse et l'insouciance des automobilistes, particulièrement en fin de journée, à l'approche du moment de l'iftar. Une heure où les conducteurs appuient sur le champigon pour arriver à temps et partager le repas du f'tour. Une erreur gravissime qui coûte à des personnes innocentes la vie. Durant la période de référence, les unités de sécurité routière de la Gendarmerie nationale ont recensé pas moins de 20 décès et 140 blessés en l'espace de deux jours, les journées des 25 et 26 juillet dernier. Des catastrophes routières, au nombre de 65 accidents, survenues dans 25 wilayas du nord du pays, a indiqué la cellule de communication et de l'information du Commandement de la Gendarmerie nationale qui a tiré la sonnette d'alarme en affirmant que la criminalité routière connaît en ce moment une courbe ascendante effroyable.