Il suffit de faire un tour au fameux marché couvert de la ville de Relizane pour se rendre compte que ce dernier est désormais synonyme d'anarchie, de saleté et de tout ce qui peut porter préjudice à la santé et à l'environnement immédiat du citoyen. Effectivement, le marché comportant plus d'une dizaine de commerces, généralement des magasins d'alimentation générale, connaît une situation des plus déplorables, favorisée par les agissements des commerçants, lesquels sans le moindre égard et dans une impunité totale ont squatté le trottoir, le seul d'ailleurs, en y installant leurs étals de fruits et légumes et des palettes d'eau minérale et de boissons gazeuses en quantité, à tel point que les clients n'ont plus aucune possibilité d'emprunter le trottoir par la force d'une activité commerciale sauvage transgressant ainsi la plus simple des lois indiquant au commerçant l'exploitation de l'espace qui lui revient de droit, autrement dit son magasin. Encouragé par l'absence quai totale des services de contrôle et de tous les services qui ont la prérogative d'intervenir dans de telles situations, certains commerçants sont allés jusqu'à amasser des tas de palettes de boissons sur la chaussée, car le squat du trottoir ne répond plus à leurs appétits, et cela afin d'empêcher les automobilistes de stationner devant leurs magasins. Questionnés au sujet d'une telle dégradation, certains habitants n'ont pas pris de gants pour responsabiliser les services concernés, les services de contrôle, entre autres, qui ne font rien pour rappeler à l'ordre les commerçants qui n'accordent aucun intérêt et égard à l'endroit et encore moins aux habitants, sinon comment expliquer une telle situation de dégradation qui perdure ? Alors que d'autres ne se sont pas gênés pour dire qu'il y a complicité quelque part, vu l'état actuel des choses, car selon nos interlocuteurs, on se demande comment un marché fréquenté par la plupart des cadres de la ville de Relizane, implanté dans le poumon de la ville, réputée être résidentiel, soit sujet à de tels dépassements qu'on ne voit pas dans les quartiers populaires, s'interrogent-ils. Un grand point d'interrogation qui demande une réponse.