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Sans changement de gouvernance, le président Bouteflika a raison de ne pas changer de ministres
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 08 - 2012

Comme j'ai à le souligner fortement dans une contribution parue dans la presse internationale et nationale intitulée «Si les Algériens s'autogéraient, sans gouvernement, grâce à la rente de Sonatrach», je m'étonne qu'une minorité s'offusque que depuis les législatives du 10 mai 2012, le président de la République n'a pas procédé à un changement de gouvernement. Peut être que certains veulent le poste de ministres ou que d'autres veulent placer leurs relais pour faire des affaires ?
Dans une autre contribution parue dans El Watan intitulée «Quel changement après les législatives» parue le 12 mai 2012, lors des les résultats du 10 mai 2012 où le taux d'abstention, de bulletins nuls et de personnes ne s'étant pas inscrites représentaient environ 80% de la population en âge de voter, démontrant une très forte mobilisation populaire et une assemblée non représentative, représentant moins du cinquième de la population algérienne , j'avais mis en relief que le statu quo perdurerait jusqu'à l'élection présidentielle d'avril 2014. Aussi pour le véritable pouvoir, après ces résultats décevants et surtout avec la future échéance présidentielle, les tensions géostratégiques actuelles en Syrie et au Sahel, le problème est ailleurs. 1.- Pourquoi des ministres, sans gouvernement depuis plusieurs mois, l'économie algérienne continue de fonctionner montrant clairement le fondement d'une économie totalement rentière où de 2000 à juin 2012 Sonatrach a pu engranger environ 560 milliards de dollars entre 2000 allant vers 600 milliards de dollars fin 2012, sous réserve du maintien des cours actuels qui ont fléchi depuis mai 2012 (environ 20/25 dollars). 2.- Pourquoi donc des ministres, où après 50 années d'indépendance politique, c'est syndrome hollandais : Sonatrach c'est l'Algérie et l'Algérie c'est Sonatrach. 3.- Pourquoi des ministres, pour la mentalité rentière, l'Algérie n'a pas besoin du savoir local ayant de l'argent pour importer des compétences étrangères puisque le poste service au niveau de la balance des paiements a clôturé fin 2011 - certainement un montant identique,sinon supérieur en 2012, à presque 12 milliards de dollars contre 2 milliards de dollars en 2002 montrant la dévalorisation du savoir, fondement pourtant d'une bonne gouvernance. 4.- Pourquoi des ministres, puisque entre 2000/2012, 98% des recettes en devises sont libellées en dollars proviennent de Sonatrach et 70/75% des besoins des ménages et des biens des entreprises tant publiques que privées, le taux d'intégration ne dépassant pas 15% en contradiction avec ces discours - en contradiction avec la réalité - depuis des décennies, d'instaurer une économie hors hydrocarbures ? Sonatrach irrigue la majorité des secteurs via la dépense publique, (BTPH et commerce intérieur/extérieur notamment) représentant avec les effets directs et indirects plus de 80% du produit intérieur brut PIB. 5.- Pourquoi des ministres, puisque la sphère informelle dominante, produit du système bureaucratique rentier - sert de soupape de sécurité, canalisant 40% de la masse monétaire en circulation, contrôlant plus de 65% des segments des produits de première nécessité, et employant selon les dernières enquêtes de l'ONS, plus de 50% de la population active ? Pour le reste c'est la dominance des emplois rente, des distributions de revenus, des subventions mal ciblés et mal gérées pour une paix sociale transitoire. 6.- Pourquoi des ministres, dépenser sans compter (plus de 500 milliards de dollars de dépense publique entre 2000/2013) avec des surcoûts exorbitants et malgré ces dépenses, un taux de croissance dérisoire de 3% entre 2000/2011, l'échec de cette politique, étant selon les propos du Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia collectif ? 7.- Pourquoi des ministres, s'il n'y a pas de changements notables, le problème stratégique relevant de la sécurité nationale de l'Algérie, étant de réaliser de profondes réformes structurelles promises politiques, économiques et sociales solidaires et donc instaurer par un dialogue fécond, l'Etat de droit, une justice indépendante, la démocratie tout en tenant compte de notre anthropologique culturelle, par des stratégies d'adaptations aux nouvelles mutations mondiales. Le dépassement de cette entropie, ce statut quo qui conduit le pays au suicide collectif, de cette société anomique source de décadence, ne passe pas par un changement de ministres. Cela passe nécessairement par une autre gouvernance nécessitant un Etat de droit, la moralité des personnes chargées de gérer la cité. Se focaliser sur un changement de Ministres pour une distribution de rentes, c'est un faux problème. Et dans ce cadre, le président Abdelaziz Bouteflika a raison. (Suite et fin)

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