industrielle de plus de 1 100 ha pour la wilaya de Boumerdès Le foncier industriel de Boumerdés sera «bientôt»renforcé par une nouvelle zone industrielle de 1 100 hectares prévue à l'aménagement entre les communes de Zemmouri et Si Musthapa, à l'est de la wilaya, a t-on appris du wali. Inscrite au titre du renforcement de l'attractivité de la wilaya en terme d'investissements et de la multiplication des opportunités d'emploi en son sein, la concrétisation de cette zone industrielle d'importance sera entamée dès le parachèvement des procédures administratives légales et des études techniques y afférentes, avait assuré le wali de Boumerdès lors de la dernière session du mandat de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW). Selon les informations fournies par la direction locale de l'industrie et des mines(DIM), cette zone est destinée à l'implantation d'importants projets relevant des entreprises nationales, Naftal et Sonatrach, en plus d'autres investissements privés. La DIM compte également «délocaliser» vers cette zone, plusieurs projets constituant une source de «désagréments» pour les citoyens, du fait de leur implantation en plein centre de certaines grandes villes de la wilaya, à l'instar des Issers, est-il précisé. Toujours en matière de renforcement du foncier industriel de la wilaya, il est également signalé l'aménagement, depuis mars dernier, d'une zone d'activité de 137 ha à Larbaâtache (à l'ouest de Boumerdès), et ce, dans le cadre du programme national portant sur la création de 39 zones industrielles à l'échelle nationale. Une autre opération est programmée, à court terme, pour l'extension des capacités d'accueil de neuf zones d'activité sises à Keddara, Ouled Moussa, Hamadi, Corso, Châabat El-Ameur, Beni Amrane, Sidi Daoud, Ben Choud et Naciria, est-il, par ailleurs, indiqué. Pour sa part, la Commission d'aide à la localisation, la promotion de l'investissement et la régulation du foncier (Calpiref) à Boumerdès, a réceptionné plus de 230 demandes de foncier pour un investissement industriel ou économique, depuis janvier 2011, selon un responsable de cette structure, qui a fait état de l'approbation, à ce jour, d'une vingtaine d'entre elles.