Le 11e Colloque africain sur la recherche en informatique et en mathématique appliquée (Cari) a été ouvert, hier à Alger, avec de nombreux participants de divers pays d'Afrique et d'Europe. En effet, ce colloque qui se tient chaque deux ans dans un pays africain et dont la précédente édition, de 2010, était à la capitale Yamoussoukro de la Côte d'Ivoire, se déroule cette année en l'Algérie au niveau du Centre de recherche en informatique et en sciences technologiques (Ceriest), et ce, du 13 au 16 du mois en cours. Reflétant la richesse et la diversité de la recherche menée sur le continent africain, le programme du Cari met un accent particulier sur les travaux susceptibles de contribuer au développement technologique, à la connaissance de l'environnement et à la gestion des ressources naturelles. «Ce programme, précédé de tutoriaux, se décline en 62 communications scientifiques, sélectionnées parmi 166 articles soumis, et des conférences invitées par des spécialistes de renommée internationale», indique-t-on. Cette rencontre scientifique est aussi importante sur le point régional. Selon le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafid Aourag, l'échange et la collaboration Sud-Sud sont «importants pour créer une synergie» d'autant plus que «les préoccupations de l'Afrique ne sont pas les mêmes que celles du Nord». Il a, par ailleurs, souligné les efforts entrepris par l'Algérie dans la perspective de relier les pays subsahariens à la fibre optique afin de leur permettre une connexion à l'internet à haut débit. Il a mis la lumière sur d'autres projets d'importance majeure notamment la couverture spatiale ainsi que l'installation de super calculateur à Sidi Abdellah à Alger. Le Cari rassemble des universités africaines, des centres de recherche français ainsi que des organismes internationaux. Il est co-organisé du côté français par, entre autres, l'Institut national de recherche en informatique et en automatique et, du côté algérien, par, notamment, la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT).