L'OSDH, basée à Londres, indique que la journée de samedi a fait 130 morts à travers la Syrie, dont 44 civils. Des affrontements entre armée et combattants rebelles faisaient rage hier matin dans la banlieue proche de Damas, ainsi qu'à Alep, deuxième ville de Syrie, théâtre de violents combats depuis trois mois, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le régime a bombardé la ville d'Harasta, située à 10 kilomètres au nord-est de la capitale, où des combats se déroulaient. Les forces armées ont également pilonné les vergers de la ville voisine de Douma, la localité de Zamalka, ainsi que les villages de la Ghouta orientale. Elles se sont déployées dans la ville rebelle de Artouz, a indiqué l'OSDH, qui se base sur un vaste réseau de militants et de médecins sur le terrain. Toujours dans la province de Damas, les corps d'une femme et de cinq enfants ont été retirés des décombres dans la localité de Saqba, cible de bombardements ces derniers jours. Dans la nuit, d'intenses combats se sont déroulés dans le quartier d'Assali à Damas entre des soldats et des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), a ajouté l'ONG. À Alep, métropole du Nord, une voiture piégée a explosé dans le quartier al-Siriane, faisant des blessés. Plusieurs autres quartiers d'Alep, dont Bab al-Nasr et Qastal, ont été bombardés. Un civil a été tué par un tireur embusqué dans le quartier Boustane al-Qasr et un combattant rebelle a péri lors de combats, selon l'OSDH. Ces violences interviennent au lendemain d'une nouvelle journée sanglante qui a fait 130 morts à travers la Syrie : 44 civils, 44 combattants rebelles, et 42 soldats, selon le décompte de l'OSDH.