En 1994, l'Assemblée générale de l'ONU a proclamé le 16 septembre, date anniversaire de la signature, en 1987, du Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone, Journée internationale de la protection de la couche d'ozone. Les Etats ont été invités à consacrer cette journée spéciale à l'encouragement d'activités concrètes conformes aux objectifs du Protocole de Montréal et de ses amendements. La couche d'ozone, fragile écran de gaz, protège la Terre des rayons dangereux du soleil, préservant ainsi la vie sur notre planète... L'année 2012 marque le vingt-cinquième anniversaire du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Le thème retenu pour cette année, «Protéger notre atmosphère pour les générations à venir», souligne l'extraordinaire collaboration entre les gouvernements du monde entier, et les bienfaits pour l'environnement qui en ont résulté, grâce au Protocole de Montréal. La couche d'ozone est une enveloppe gazeuse située principalement dans la stratosphère, à une altitude moyenne d'environ 25 km. Malgré sa très faible concentration (à peine 3 millimètres d'épaisseur si on regroupait toutes ses molécules), ce filtre invisible agit comme un bouclier protecteur en absorbant une grande partie des rayons ultraviolets nocifs du soleil. La dégradation de la couche d'ozone est donc très dommageable à la vie sur Terre, entraînant un accroissement des cancers, des maladies de l'œil, des déficiences immunitaires et des mutations génétiques. L'abandon progressif des utilisations réglementées de substances qui appauvrissent la couche d'ozone et les diminutions connexes de ces substances peuvent non seulement aider à protéger la couche d'ozone pour les générations actuelles et futures mais également contribuer de manière non négligeable aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques. De plus, l'élimination de ces substances a protégé la santé humaine et les écosystèmes en limitant le rayonnement ultraviolet nocif qui atteint la Terre. L'ozone se génère et se dégrade naturellement dans l'atmosphère sous l'action du soleil. Normalement, la génération et la destruction d'ozone s'équivalent. Mais le rejet dans l'atmosphère de certains produits industriels, notamment les CFC (chlorofluorocarbures), a brisé cet équilibre naturel en dégradant rapidement la couche. Cette dernière s'amincit dangereusement, particulièrement au-dessus des deux pôles, et plus spécifiquement au printemps. Cet amincissement saisonnier est appelé le «trou». Les substances nocives déjà présentes dans l'atmosphère restent actives plusieurs décennies. On a même enregistré une diminution record de la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique ce printemps 2011. De façon générale, il est estimé que la couche d'ozone ne retrouvera pas sa densité normale avant 2030-2040, et pas avant 2045-2060 pour ce qui est des pôles, notamment au-dessus de l'Antarctique. L'Algérie, en signant le Protocole de Montréal en 1992, a bénéficié de plusieurs avantages, entre autres le maintien de l'importation des substances réglementées pour les installations déjà existantes, l'assistance financière... Aucun pays du Moyen-Orient ou du Maghreb n'a bénéficié d'une telle aide. Les douanes algériennes ainsi que la DGSN ont bénéficié de matériels et d'équipements leur permettant le contrôle et la surveillance des substances nuisibles à la couche d'ozone, de même que 32 entreprises nationales qui avaient également bénéficié de l'aide financière du fonds multilatéral qui est évaluée à 15 millions de dollars». La DGSN a bénéficié de 18 appareils de récupération et de recyclage des CFC, les Douanes de 59 appareils d'analyse et de détection des substances appauvrissant la couche d'ozone et l'ENIEM de 43 appareils de récupération et de recyclage des CFC.