«Je suis ravi d'être parti, car City est bien plus compétitif. Ce club ne rêve pas de gagner des titres, il les gagne. J'ai dit 300 fois que je n'ai pas quitté Arsenal pour l'argent, c'est un choix sportif ». L'été dernier, tout auréolé de son titre en Premier League avec Manchester City, Samir Nasri (25 ans) taclait les supporters d'Arsenal. Ces derniers n'ont donc pas manqué de lui glisser en milieu de semaine qu'eux étaient qualifiés pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions. Pour la deuxième saison de suite, le Français, lui, la regardera à la télévision. Il n'a d'ailleurs pas su se muer en leader capable de transcender les Citizens en C1. Et après un mois d'août convaincant (2 buts), le milieu offensif a clairement baissé le pied (1 réalisation seulement depuis, et seulement deux passes décisives). Au point que les premières critiques commencent à tomber. « Il doit faire beaucoup plus... », juge son coach Roberto Mancini. Même son de cloche pour un journaliste anglais interrogé par Le Parisien. « Il est méconnaissable. Il ne fait pas un bon début de saison comme beaucoup de stars de City, mais, avec ce qu'il s'est passé l'été dernier à l'Euro et le rôle de joueur décisif qu'il devrait avoir dans l'équipe et n'a pas actuellement, ça commence à faire beaucoup », a taclé ce dernier. Sévère. Chez les Skyblues, on préfère pour l'instant le couver. « Nasri a besoin de se sentir bien mentalement et physiquement pour être au top et ce n'est pas le cas en ce moment.Au club, on fait le lien entre ses problèmes avec l'équipe de France, où il n'a plus été sélectionné depuis l'Euro, et ses mauvaises performances actuelles », a confié un proche du club au Parisien. Mis (volontairement ?) de côté par Didier Deschamps, l'ancien Marseillais serait donc affecté. Seulement, s'il veut avoir une chance de retrouver les Bleus, il doit dans un premier temps être bon avec Manchester City. L'heure du rebond est venue. Et quoi de mieux qu'un derby contre United pour renaître ?