Le centre de soins de la polyclinique de Tahrir de Bordj-Ménaiel souffre de vétusté avec des insuffisances tous azimuts malgré sa richesse en moyens humains, étant donné qu'il possède des médecins qualifiés et compétents tels Tafat Bouzid Abdelkrim docteur/chef de service, Gourari Hocine, Sid Rouhou Amar et autres, qui sont des personnes du paramédical de grande importance. Cette polyclinique située du coté de la cité Tahrir agonise et ne répond nullement aux attentes et besoins de la population locale. Il suffit de pénétrer la structure pour se rendre compte que les salles de soins manquent de moyens matériels indispensables pourtant à leur bon fonctionnement. A peine le portail de l'établissement de l'EPSP franchi, on se croirait dans une gare routière où les gens attendent le passage du train malheureusement, ce n'est pas le cas puisqu'il s'agit là de mères qui attendent leur tour afin de vacciner leurs bébés, dans un long couloir exigu. On s'aperçoit également que les consultations médicales se déroulent dans des conditions catastrophiques. «En période estivale, on suffoque de chaleur et en hiver, nous sommes sujet à des infiltrations d'eau de pluie. La réhabilitation de ce centre de soins s'avère urgente», a affirmé un paramédical. Le centre de soins est devenu très étroit, il est dans un état de détérioration important et s'avère très exigu pour prendre en charge autant de malades. il y a urgence en la matière, il faudrait d'autres structures adéquates qui prodiguent des soins de qualité au profit d'une population qui a connu, ces derniers temps, un essor démographique important au niveau de la localité de Bordj-Ménaiel. A quoi sert une polyclinique, si elle ne dispose pas d'une radiologie ? une polyclinique est une clinique polyvalente qui doit disposer d'un laboratoire d'analyses, d'un bloc des urgences, des services ophtalmologie et pédiatrie, d'un service d'urgences et de lits pour une prise en charge. La structure n'est pas bien lotie en moyens d'accueil, les malades sont contraints d'attendre leur tour, les habitants de la commune de Bordj-Ménaiel dénoncent le manque flagrant d'infrastructures de base. Cette unité de soins qui dispose de bons médecins ne peut pas répondre à la demande des patients qui s'y rendent quotidiennement, elle s'avère trop exiguë et ne peut contenir le flux important de patients au quotidien. Les médecins auscultent dans des conditions de gêne du fait de l'exiguïté du lieu qu'on qualifie souvent de «boîte d'allumettes» qui offre un spectacle des plus désolants. Cependant, ce sont les médecins, le personnel administratif et les infirmiers qui subissent le plus les difficultés qu'engendre cette situation. Les autorités concernées doivent réagir pour apporter les mesures nécessaires à cet état de fait.