La fondation Anna Lindt lance justement un programme pionnier dans tous les pays du pourtour méditerranée afin d'encourager et développer les capacités des organisations de la societé civile de ces pays pour se rassembler en réseau en leur fournissant les outils et les compétences nécessaires. Un séminaire sur le rôle des associations dans la vie publique a eté organisée hier au centre culturel Azzedine-Medjoubi sous l'égide de la fondation Anna-Lindh, et ce, en présence de plusieurs associations activant dans divers domaines. La Fondation Anna-Lindh (FAL) a été créée en 2005 par les Etats membres du Partenariat euro-méditerranéen. Au moment de la mise sur pied, chaque gouvernement a désigné dans son propre pays un coordinateur chargé de développer un réseau d'organisation de la société civile qui œuvrent en faveur du dialogue interculturel, les réseaux nationaux Anna Lindh. La Fondation exerce cette mission en concertation avec les Affaires étrangères et des représentants des Communautés. Le réseau national FAL regroupe des organisations actives dans le domaine de la jeunesse, de l'enseignement, des relations internationales, des services publics, des droits humains, de la démocratie et de l'égalité entre hommes et femmes. Aujourd'hui, ce réseau forme la base du travail de la Fondation, qui assume deux rôles principaux : soutenir les activités du réseau d'organisations de la société civile et servir d'observatoire pour la coexistence dans la région. En Algérie, le réseau FAl est présidé par Achour Salhi. Ce dernier a ouvert, hier, les travaux du séminaire en présence du représentant des affaires étrangères, le président du réseau Nada, des associations de femmes, des défense des enfants... La rencontre a permis aux représentants de la fondation Anna-Lindh d'exposer leur programme pour l'Algérie et pour toute la société civile. Il est ainsi annoncé que durant 2012-2014, le programme de la fondation sera élaboré au niveau national et régional en se concentrant tout d'abord à lier les OSC avec les institutions officielles et les autorités locales. Le principal groupe du programme de la fondation sont les jeunes et les femmes qui sont les acteurs-clés des actions de la Fondation. Chaque programme comprend des activités de formation, des ateliers ou séminaires conduisant à des résultats tangibles via trois conventions nationales de tous les pays d'accueil ainsi qu'un programme de jumelage entre les réseaux des pays concernés et des personnes ayant de l'expertise. Pour les associations algériennes présentes au séminaire, la rencontre constitue une occasion «d'officialiser l'existence du réseau avec les autorités, et ce, en introduisant une demande officielle au ministère de l'Intérieur», affirme Achour Salhi, chef de file du réseau FAL Algérie. Le rendez-vous d'hier a permis aussi aux participants de débattre de différents points liés à l'apport de la Fondation au réseau algérien notamment en matière de fonds, de formations, de soutien logistique et d'initiation d'actions communes avec les réseaux d'autres pays. Les débats porteront aussi sur les attentes des associations algériennes par rapport à l'aide attendue de la part de la Fondation.