Une cellule de soutien aux terroristes a été démantelée par les éléments de la Gendarmerie nationale relevant du groupement de la wilaya de Tébessa, a-t-on appris de sources dignes de foi. Au total 11 personnes âgées de 29 à 41 ans ont été appréhendées dans la région d'El-Ogla située à 80 km du chef -lieu de wilaya de Tébessa. Parmi le groupe arrêté, quatre individus ont participé directement à des opérations d'enlèvement et de demandes de rançon «Fidya», a ajouté la même source. Les sommes d'argent des rançons ont été remises directement aux groupes armés activant à «Djebel Gabel Boudjelal» limitrophe à «Elma lobied». Tout a commencé par des informations parvenues aux services de renseignements de la gendarmerie indiquant que des personnes activent pour le compte des groupes armés dans la région indiquée précédemment. L'enquête diligentée par les forces de la gendarmerie a permis de localiser le groupe en question dont les éléments ont été soumis à des surveillances particulières. Au début de l'enquête, les gendarmes ont pu mettre la main sur un véhicule de marque Peugeot 505, utilisé auparavant pour un enlèvement. Présentée à la victime, SG, un entrepreneur, la voiture a été reconnue par cette dernière assurant que c'est à bord de ce véhicule qu'elle a été enlevée par les terroristes le 23 novembre 2011. Ce dernier entrepreneur de son état a été enlevé et ne fut libéré qu'après le versement par sa famille d'une rançon. Cette opération a permis l'arrestation de quatre personnes à savoir F. Ahmed, F.J, F.B, et FM. Au cours d'une action, les gendarmes ont récupéré quatre véhicules utilisés par le groupe dans les différentes opérations. La majorité des éléments du groupe de soutien sont originaires du douar dit El-Mahfoura dans la daïra d'El-Ogla. Poursuivant leurs investigations, les gendarmes sont parvenus à appréhender 7 autres personnes qui activaient avec le même groupe. En sus des enlèvements, les individus de ce groupe procèdaient au racket des citoyens de la région au profit des groupes terroristes. Devant les enquêteurs, les mis en causes auraient reconnu les faits qui leur ont été reprochés, indiquant qu'ils étaient contraints en raison des menaces exerçées contre eux par les groupes terroristes.