A Béchar, l'ex-APC n'avait pas ménagé d'efforts pour lutter contre la rage durant son exercice de travaux communaux d'abattage des chiens errants dans les différentes périphéries du chef-lieu de la wilaya. Cette action préliminaire vaut la peine pour les nouveaux membres qui vont conduire la commune. Et notamment ceux des 21 communes que compte la wilaya, qui ne doivent pas suivre les pas de leurs prédécesseurs (élus) des APC qui ont été critiqués pour mauvaise gestion. Cela dépendra de leur détermination et de leur savoir-faire qui avancera dans le bon sens. Ces responsables communaux doivent adopter un programme qui fait partie de l'environnement. Les communes auront pour mission de mettre en valeur cette opération qui est restée dans l'oubli. On signale que des délinquants accompagnent des chiens de différentes races. A priori, ces chiens doivent être bien dressés et vaccinés pour éviter toute contagion par les maladies transmissibles à l'homme. Ce n'est pas le cas. Ces chiens semi-domestiques le jour errent avec des groupes d'adolescents, dans l'oued, dans la ville et dans les décharges publiques. La nuit ces chiens s'ajoutent à d'autres qui viennent de la périphérie et d'autres agglomérations. Ces meutes de chiens parcourent toutes les rues en hurlant, semant la peur. Ces bêtes cherchant de la nourriture et quelle nourriture ? Des travailleurs de services de nuit nous ont signalé que ces chiens sont devenus très féroces et agressent souvent les fidèles sortant des mosquées à l'aube. Dans le passé, toutes les communes agissaient par des programmes périodiques pour lutter contre la rage par l'abattage des chiens. Cette campagne aujourd'hui est probablement négligée pour une raison ou une autre. Les vétérinaires conseillent les propriétaires de chiens à les vacciner et de signaler leurs biographies pour un recensement et l'application des règlements. Par ailleurs, la campagne d'abattage n'a pas commencé et les chiots grandissent avec leurs maladies.