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Prédictions infondées ou prémonition des Mayas
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 01 - 2013

Lorsque ce peuple, très imaginatif depuis les origines, nous a prévenus sur une fin du monde pour le 21 décembre, solstice d'hiver, beaucoup y ont cru, par naïveté ou esprit superstitieux.
Cette fin du monde a été annoncée maintes fois par le passé, mais notre planète terre est restée intacte, sauf que, au fil des siècles, sa population s'est accrue et que la pollution de l'air et de l'eau, responsable du réchauffement climatique et de la fonte des glaciers, commencent à devenir inquiétantes. Les Mayas comme les autres peuple indiens, présents en Amérique depuis plus de 25 000 ans, ayant fondé des civilisations, ont émis des prédictions à interpréter intelligemment parce qu'elles ne signifient nullement disparition de notre planète et de l'humanité. Pour les Musulmans qui ont appris et bien compris le Coran, il n'y a que Dieu qui possède les clés des mystères du monde (d'après une aya de la sourate «Les Troupeaux»). Un peuple créatif et une civilisation florissante Les marques de civilisation de ces Amérindiens et le peuple ont été en grande partie détruits à cause des conquistadors qui ont pris possession des lieux. Et après l'occupation des colonisateurs pendant des siècles, il ne reste plus des Mayas que l'esprit inventif d'une minorité vivante. Alors que leur puissance s'est étalée jusqu'aux Caraïbes, les Mayas ont dû subir l'extermination et l'expatriement, en laissant derrière eux des champs de ruine, des cites figées dans le temps. Ceux qui avaient survécu et qui s'étaient obstinés à rester sur leurs terres se sont refugiés dans des galeries souterraines dont ils avaient pris soin de construire des murs. Ainsi, la civilisation des Mayas disparaissait au fil du temps ; leurs cités sont tombées l'une après l'autre, provoquant même l'oubli de leurs appellations ainsi, que celles des rois et reines qui les ont gouvernées. Des ruines provoquées par les envahisseurs qui avaient mis le pays à feu et à sang, sont nés des seigneurs comparables à ceux de la période féodale en Europe. Il ne restait plus dans leur territoire allant du Mexique aux archipels des Caraïbes en passant par le Nicaragua, que des vestiges comme les objets, les pyramides érigées, selon les mêmes techniques de construction de l'Egypte ancienne ; et puis des hiéroglyphes, une des plus vieilles écritures pictographiques que l'humanité ait connues, après celle des Sumériens. Le territoire des Mayas, très divers sur le plan des conditions naturelles, les Mayas ont su, durant des siècles d'un travail de génie, adapter leur agriculture au climat ainsi qu'au relief. Ils ont défriché des forêts pour pratiquer une diversité des cultures. Ils ont inventé la culture sur brulis. Selon certains chercheurs, si les cités urbaines ont périclité, c'est parce qu'il avait aussi entre les souverains des luttes politiques ainsi que des entre déchirements dus à un esprit de vengeance. Marenro, Ekalakmul, Tikal, Nachtun, capitales de royaumes puissants tombent l'une après l'autre, face au processus de division. Croyances et cérémonies rituelles perpétuées par des convictions religieuses On a découvert les vestiges d'un escalier de 365 marches, conçu pour se rapprocher des Dieux et pour des sacrifices humains. Les suppliciés devaient être placés à la dernière marche pour être ensuite précipités dans le vide. Un autre édifice de grande importance qui a survécu au désastre de la guerre d'occupation avait servi d'observatoire. Les Mayas étaient attentifs à l'aspect des planètes dont les conjonctions leur donnaient des signes favorables ou non, pour entreprendre quelque chose de déterminant pour l'avenir, comme la guerre. On croyait que la reine du 6e ciel voulait la victoire à n'importe quel prix. Son fils était même, selon la croyance, partisan du pouvoir absolu. Au voisinage d'une pyramide, on a découvert en l'exhumant, une tombe qui est celle d'un roi dont on avait reproduit le portrait porteur d'un masque sur une des faces de la pyramide. Et comme en Egypte, toutes les tombes des pyramides ont été visitées, au fil des siècles, pour subir un pillage systématique. On n'y a laissé que des objets sans valeur. Et que de stèles ont été élevées pour servir de lieux de danses rituelles au cours desquelles même les rois sont entrés en transe pour être plus près des esprits divins, certains avaient même cru bon de verser de leur sang sur un papier sacralisé. Les Mayas étaient également persuadés que leurs ancêtres, même les plus lointains vivaient sous leurs pieds, dans des souterrains bien aménagés pour assurer leur existence. Même leurs guerres étaient ritualisées, conformément aux vœux des reines assoiffées de prestige, de prisonniers, d'expansionnisme territorial. Son fils connu et reconnu parmi les vivants, était là omniprésent pour décider comme roi divin, d'une guerre à mener contre telle voisin ou tel autre. Quant à la forêt, elle bénéficiait de la protection de tous, pour servir de système de stockage ou d'irrigation. Les rites des Mayas étaient pratiqués aussi dans les grottes sacralisées pour avoir toujours servir d'univers de protection pour les ascendants et les dieux. Avec le temps, les Mayas ont dû subir divers phénomènes naturels destructeurs comme la déforestation par les incendies, la sécheresse, la surpopulation. Les survivants sont allés se réfugier dans la jungle, leurs descendants d'aujourd'hui ont su conserver leurs rites, leur histoire, leur langage grâce à un système d'écriture infaillible.

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