Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, le ministre délégué du Tourisme, Hadj Saïd Mohamed Amine, est revenu sur le schéma national d'aménagement touristique (SDAT) et ses principaux axes dont la qualité, la carte de la formation et l'investissement. Le SDAT est le principal instrument de la politique algérienne du tourisme. Son objectif est de valoriser toutes les dimensions du potentiel touristique algérien, à la fois naturel, culturel et historique du pays, tout en respectant les exigences de protection de l'environnement et de promotion de l'image extérieure du pays. L'ambition caressée par les pouvoirs publics est de faire de l'Algérie une destination touristique phare dans la région euro-méditerranéenne; Le tourisme est un des grands marchés à l'échelle mondiale. L'horizon tracé va jusqu'à 2025 et l'Etat ne lésine pas sur les moyens pour parvenir à des résultats probants. Pour ce faire, toutes les wilayas du pays sont appelées à élaborer des plans d'orientation en fonction des caractéristiques locales. Dans l'immédiat, il s'agit de faire passer le parc hôtelier de 15% aux normes de 50% . Il fait savoir que les structures d'une capacité de 83 000 lits agréés, sont en projet et 51 000 lits sont en cours de réalisation à raison de 3 millions de DA/lit. La mise à niveau de ce parc se poursuit. M. Hadj Saïd a confirmé la révision de la loi sur les ZET (Zone d'expansion touristique). Dans ce sens, un projet de loi portant sept plans d'aménagement de zones d'extension touristiques (ZET) sera soumis prochainement au gouvernement pour adoption. Ces plans d'aménagement seront implantés dans les wilayas d'Annaba, Mostaganem, Aïn Témouchent, El- Tarf et Illizi. Côté financement d'investissement dans le secteur, le ministre délégué du Tourisme a fait remarquer que des contrats d'accompagnement des investisseurs par les banques ont été signés et ces banques sont le CPA, la Cnep, la Badr, le Fgar, la BDL et Djazaïr Istithmar. Les pouvoirs publics sont décidés à faire du tourisme une industrie nationale, dans le cadre de la diversification de l'économie qui repose à ce jour encore sur les rentrées financières extérieures générées par les ventes d'hydrocarbures.