A partir de Tizi-Ouzou o� il �tait en visite, � l�occasion de la c�l�bration de Yennayer, M. Hadj Sa�d Mohamed Amine a d�cr�t� l��tat de quasi catastrophe du secteur touristique et, notamment, dans le segment de l�h�tellerie. �Le secteur h�telier conna�t un d�ficit catastrophique en qualit� et en quantit�, dira M. Hadj Sa�d Mohamed Amine d�plorant que la mise en tourisme des �normes potentialit�s dont disposent l�Alg�rie reste encore � faire. �L�Alg�rie constitue un territoire touristique d�excellence mais qui reste pour le moment presque � l��tat de mati�re premi�re qui demande � �tre mise en valeur et � �tre transform�e en produit touristique fini � proposer aux consommateurs.� Le constat est du premier responsable du secteur qui porte aussi sur la promotion de la destination Alg�rie par les agences de tourisme dont le savoir-faire en mati�re de communication et d�information m�rite d��tre actualis� et mis � jour. La promotion de l�offre touristique domestique qui doit �tre le souci majeur de ces professionnels n�a pas de visibilit� qui doit �tre la sienne sur les sites web de beaucoup de ces agents qui, pour d��vidents objectifs de rentabilit�, mettent en avant les formules de �l�out going�, en offrant comme produit d�appel les destinations touristiques �trang�res. Les �tablissements h�teliers alg�riens sont sous-repr�sent�s sur les sites de r�f�rencement et de r�servation par internet. Sur www.tripadviser.com, qui est une v�ritable bible des �tablissements h�teliers de classe internationale dans le monde, rares sont les h�tels alg�riens qui sont r�f�renc�s, d�plore le secr�taire d�Etat qui n�h�site pas � parler d�un secteur h�telier sinistr� et accuse des d�ficits sur le plan tant de la qualit� que du volume des structures d�accueil existantes. �Les �tablissements h�teliers alg�riens doivent se mettre � niveau pour se hisser aux standards d�accueil en vigueur au niveau international�, a estim� le secr�taire d��Etat. 50 000 lits sur les 83 000 lits agr��s des projets d�investissement, sont en cours de r�alisation, le reste est en souffrance. La capacit� d�accueil disponible est de 97 000 lits dont 15% ne r�pondent pas aux normes et aux standards du tourisme international. �La solution r�side dans l�investissement et l��mergence d�un esprit d��mulation et de concurrence par la diversification de l�offre�, dira M. Hadj Sa�d qui est revenu sur la strat�gie de dynamisation du secteur dans le cadre du sch�ma d�am�nagement touristique mis en �uvre par le gouvernement. La r�ussite de cette politique repose sur la mise en �uvre de cinq axes strat�giques, � savoir la formation, la promotion de la destination Alg�rie, l�investissement, le financement de celui-ci et la transversalit� entre les secteurs d�accompagnement (infrastructures de base). La formation et la professionnalisation de tous les op�rateurs du secteur constituent un d�fi qui reste encore � relever afin de tirer vers le haut la qualit� de l�offre de services et des prestations touristiques, selon le secr�taire d�Etat. Un v�ritable plan pour booster le secteur est lanc� par les pouvoirs publics. L�investissement et le financement constituent la clef de vo�te de cette strat�gie des pouvoirs publics qui ont lanc� une batterie de mesures incitatives et d�int�ressement � l�intention des porteurs de projets d�investissement touristiques. Six conventions ont �t� sign�es avec des institutions bancaires. Des institutions bancaires comme la BDL, la CNEP, le FGAR, Djazair Invest et BADR se sont engag�es � accompagner tous les porteurs de projets d�investissement dans le domaine touristique. Des taux bonifi�s pour le remboursement des cr�dits et des facilitations peuvent �tre consentis au profit des investisseurs potentiels qui auront, en outre, acc�s � des avantages tr�s all�chants pour le paiement des redevances sur les concessions octroy�es dans les zones d�extension touristiques (ZET), selon un �ch�ancier et des modalit�s qui peuvent aller, selon les cas et le lieu de l�investissement, entre 10 et 20 ans, d�apr�s les d�tails fournis par le secr�taire d�Etat au tourisme.