La Fédération internationale des luttes associées (FILA) a appris avec beaucoup de «stupéfaction» la recommandation émise ce mardi par la Commission Exécutive du CIO de ne pas inclure la lutte dans le noyau des 25 sports principaux au programme des Jeux Olympiques de 2020, indique l'instance internationale sur son site officiel. La FILA prendra «toutes les mesures nécessaires pour convaincre la Commission Exécutive et les membres du CIO du non-sens de cette décision envers l'un des sports fondateurs des Jeux Olympiques antiques et modernes», précise la FILA. La Fédération internationale des luttes associées qui s'est toujours conformée aux règles du CIO, est implantée dans 180 pays dont la lutte constitue le sport national pour bon nombre d'entre eux, offrant l'unique possibilité de représentation d'athlètes aux Jeux Olympiques et contribuant à l'universalité de ceux-ci, souligne la même source. Le Bureau de la FILA se réunira à Phuket (THA) les 16 et 17 février et débattra de cette question en vue de la re-présentation de la lutte devant la Commission Exécutive du CIO en mai prochain à Saint-Pétersbourg, conclut la FILA. La décision du CIO condamne la lutte à déposer sa candidature pour espérer rester dans le programme olympique. Elle se retrouvera en concurrence avec sept autres sports qui frappent à la porte des JO, pour une seule place disponible : le squash, l'escalade, le karaté, le wushu – un art martial – le baseball/softball, le wakeboard – un sport nautique – et les sports de roller.