Le compteur des prochaines éliminatoires de la Coupe du monde 2014 de football, est déjà en marche. Les équipes engagées affinent leur armes. Chacun y va de ses observations, ils consultent, écoutent, analysent, débattent, observent et attendant le jour «J». Les matchs qui s'annoncent n'ont rien à voir avec un quelconque galop d'entraînement. La victoire, pour ne pas dire la qualification ou rien. Eviter les calculs et les hypothèses qui détruisent le moral de tout le monde. Alors la seule issue possible, se débarrasser de pareilles situations que personne n'en veut, et aller aux buts afin de rentrer avec un moral au beau fixe pour entamer la suite du chemin, semé l'on le sait d'embûche. Le vendredi 22 mars est déjà dans les agendas depuis fort longtemps. On coche chaque jour qui passe et la température grimpe au fil des jours. L'adversaire du jour, lui avance dans sa stratégie. Le sélectionneur du Bénin, Manuel Amoros a dévoilé la liste des joueurs retenus pour le match face à l'Algérie. «En regardant de près cette liste concoctée par Manuel Amoros, on note l'absence de Razack Omotoyossi, l'attaquant du club égyptien du Zamalek en raison de la non reprise du championnat égyptien. A part cette absence, les cadres des Ecureuils du Bénin sont présents à l'image de Sessegnon, Poté ou bien Abou Maiga», fait remarquer un journaliste africain. Pour le sélectionneur, «nous avons vu joué cette équipe, elle reste certes dangereuse sur le terrain, elle peut créer des surprises mais nous avons très bien analysé ses mouvements et ses différentes techniques, nous ne sommes pas inquiets pour autant...» Une première alerte psychologique qui ne laissera aucune trace. Côté Algérie, un grain de sable aurait réussi à s'infiltrer dans la mécanique du Bosniaque. Les médias font références aux déclarations de l'agent du joueur George Atangana au site italien spécialisé «Tutomercatoweb», des déclarations qui n'arrangent pas les choses. Ishak Belfodil ne serait pas encore prêt à rejoindre les Verts. Sa préoccupation n'est autre que celle de son club pour lequel, il s'y consacre pleinement, ce qui peut laisser entendre qu'il y aurait un couac quelque part entre le joueur et les Fennecs. Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua avait déclaré, il y a quelques jours qu'Ishak Belfodil était préoccupé par sa carrière avec son club. Alors jouera-t-il ou pas ? La question est simple et la réponse devrait aussi l'être. Les précédentes situations que l'équipe nationale a déjà connues, ne pourront que servir de leçon et de ne plus s'accrocher à un joueur, quand même bien il présenterait une fiche technique de star et indispensable pour la qualification. Ce mal qui ronge encore le staff ne devrait plus faire valoir ce type de critères qui empoisonnent la vie, non seulement des joueurs, mais aussi du peuple algérien qui ne souhaiterait plus assister à des situations qui fragiliseraient les Fennecs. Reste un point d'interrogation, qui est à la recherche d'une réponse claire, en l'occurrence, que se passe-t-il donc avec Ishak Belfodil, lui qui avait déjà déclaré qu'il ne participerait pas à la CAN-2013 par peur de perdre sa place au sein de son club ? Un état de fait qui n'était pas du goût du sélectionneur Vahid Halilhodzic qui avait déclaré, «je ne vais pas le supplier de venir jouer...». Ce qui, d'ailleurs avait réellement fait plaisir à grand nombre de professionnels et de supports qui refusent d'admettre que l'Algérie est comme un couloir «vert» pour toute personne qui souhaiterait soigner son image et repartir. L'Equipe nationale, il faut le rappeler, est une nation à part entière, que tout joueur de nationalité se doit de respecter ou annoncer sa couleur en toute liberté et sans condition. Des leçons à méditer.