Mohamed Raouraoua a été plébiscité jeudi, président de la Fédération algérienne de football (FAF) pour le mandat olympique 2013-2016 lors de l'assemblée générale élective qui se déroule à l'hôtel Sheraton d'Alger. Sur proposition émanant de l'assemblée générale dont 90 membres sur 108 étaient présents, Mohamed Raouraoua, seul candidat au poste de président, a été réélu avec des applaudissements sans passer par le scrutin. L'actuel président de la FAF avait présidé l'instance suprême du football algérien de 2001 à 2005 et de 2009 à 2012. Raouraoua (67 ans), est membre du comité exécutif de la CAF et de la Fifa et vice-président de l'Union arabe de football. Son bureau exécutif sera composé d'Ali Attoui, Yacine Benhamza, Mohamed Boughlali, Abdelkader Chaâbane, Radia Fertoul, Khelil Hamoum, Mahfoud Kerbadj, Belaid Lacarne, Yazid Mansouri, Djahid Zefizef, Walid Sadi et Abdelhafid Tasfaout. «La DTN, mon axe de travail pour le nouveau mandat» «La DTN sera ma priorité et au centre de mon travail lors des quatre prochaines années de mon mandat. Il faut agir à la base pour assurer une formation de qualité aux jeunes de demain. Nous devons assurer la relève, pas seulement dans les clubs, mais aussi dans les ligues et les fédérations pour permettre à de jeunes universitaires et de jeunes cadres de prendre nos places et continuer de gérer le football national dans les meilleures conditions», a déclaré M. Raouraoua en marge de l'AG. Il a assuré en parrallèle qu'il continuerait sa politique de détection des jeunes joueurs algériens, issus des centres de formation français pour renforcer les rangs des sélections nationales. Toujours dans le domaine de la formation, M. Raouraoua a fait savoir que son nouveau mandat verra la formation de 2 000 à 3 000 arbitres de qualité ainsi que de 300 entraîneurs spécialisés dans la formation, afin de combler le déficit enregistré à ce niveau, notamment avec le projet de construction de 32 centres de formation par l'Etat. Professionnalisme : Raouraoua demande encore du temps Raouraoua a indiqué, par ailleurs, qu'il était nécessaire de travailler sur le développement infrastructurel car «chaque ligue devait disposer d'un siège décent». Concernant le professionnalisme, le membre du comité exécutif de la FIFA a demandé une nouvelle fois du temps pour concrétiser ce projet, estimant cependant qu'il y a des clubs qui passeront «pro» et d'autres «jamais».