La chute du coût de poulet de chair, qui malheureusement, n'est pas aussi respectée qu'on ne le spécule à travers des conférences et autres agrégations festives dans la wilaya de Mascara, reste à vérifier. Pratiquement, les prix demeurent inaltérables, c'est-à-dire peu ou proue respectés par la plupart des bouchers et autres revendeurs patentés aux bras longs, connus sur la place publique. Les prix au niveau du marché couvert oscille entre 280 à 300 dinars le kg, et ce, en faisant fondre le déjà maigre pouvoir d'achat de la population du deuxième village de la société algérienne. Il faut croire que l'envie prêtée aux petits aviculteurs à l'exemple des jeunes quémandeurs de projets de la cnac-Mascara dans la filière avicole où les autorités puisant dans des fausses statistiques, disaient attendre un flot de demandes, n'avait rien de massif, encore moins d'explosif. Les initiateurs de ce projet au niveau central en voulant faire établir ces jeunes à leur compte, espéraient en retour, l'appui du monde rural dans ces diverses tentatives à la recherche d'une introuvable paix sociale par tous les moyens. Deux années durant des dossiers qui se déhanchent entre la Cnac, Banque, Chambre de l'agriculture et vis-versa, se sont volatilisés dans la lutte se déroulant dans les labyrinthes des dysfonctionnements concernés par le soutien aux jeunes sans-emploi. Face à ce qui s'annonçait comme un échec, les responsables de la direction générale au niveau d'Alger, qui ont vu des petits aviculteurs de la wilaya de Mascara, contester les inégalités dans le traitement des dossiers au niveau du triangle des Bermudes, Cnac, Banque et Chambre de l'agriculture, ont décidé une nouvelle parade précisant les nouvelles modalités en faveur de ces petits aviculteurs, et dont le matériel a été bloqué depuis plus d'une année pour des histoires débiles franchement bureaucratiques. Dans la mesure de ce système hydrique, accroissaient les revenus de certains zélés, déliquescences dans les administrations pour des questions de pourcentages avec ces malheureux ruraux, l'agriculture algérienne sous le règne de la bureaucratie, n'a pas progressé au même rythme que l'industrie. Les rendements sont restés médiocres, héritage du passé, ce tableau a de quoi surprendre ceux qui auraient pris pour l'argent comptant les déclarations et autres faux statistiques quant à la bonne santé de l'agriculture algérienne. Ces changements, de façon plus frappante dans le reste de cette tarte nationale, de l'Etat providence où beaucoup reste à parfaire, le secteur avicole à l'exemple des autres secteurs agricoles, est limité, voire «cosmétique», c'est-à-dire destiné à farder la réalité du terrain. Dans ce contexte, digne du théâtre à la «Vaudeville», la chambre de l'agriculture de la wilaya de Mascara, qui a abrité une rencontre entre le groupement avicole de l'ouest (GAO) et les aviculteurs, a vu un responsable de l'ex-Oravio, expliquer les évaluations motivantes par les garants de l'Etat, qui ont pu introduire des dispositifs moyennant de faire glisser le prix clairement exagéré de la viande blanche, qui a oscillé dans la wilaya de Mascara, entre 400 à 450 dinars le kilogramme. Ainsi, jamais de mémoire des ménagères, les prix de la viande blanche n'ont atteint de tels seuils. M. Boukhalfa Laala, président du directoire de l'EPE-GAO ex-Oravio, qui a certifié que le prix de la viande blanche à Sidi Bel-Abbès est affalé au seuil de moins de 200 dinars, a stupéfait les consommateurs dans cette région profonde de notre pays, où le prix pratiqué par la plupart des marchands dépasse les 250 à 300 dinars par endroit. Le poulet vidé des viscères atteint 240,00 dinars et non pas comme certifié dans le couvert imaginaire de 180,00 dinars le kilogramme. Les abats, quant à eux, sont rétrocédés à 330 dinars le kilogramme. Selon, plusieurs observateurs avertis rencontrés, qui d'ailleurs, se sont étonnés par ces déclarations éphémères diront en ces termes : «Du n'importe quoi pourvu que sa mousse ! ». L'abaissement des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sur les intrants rejoignant dans la production de l'alimentation avicole à l'exemple du maïs qui a vu une croissance disproportionnée de 50% et le soja de 30%, étalée sur le portefeuille international, ont été les extrémités pour les décideurs de modérer les prix de ce produit à large consommation, destiné à la troisième couche de la population algérienne. Si les exonérations ont permis à certains producteurs connus sur la place publique de s'enrichir à outrance, l'ensemble des éleveurs dans la wilaya de Mascara, qui sont au nombre, paraît-il, de plus 1 600 petits intermittents producteurs de volaille disséminée sur le territoire de la wilaya de Mascara, se sont ruinés à exaction. Ce qui n'a pas produit par voie de conséquence, une baisse du prix d'achat du poulet de consommation, vu le manque de transparence, ce qui a vu par contre, une baisse élancée uniquement dans la wilaya de Saïda, où le prix de poulet de chaire balance entre 215 à 220 dinars le kilogramme au niveau du marché hebdomadaire, communément appelé «La Gare». Le système de régulation des produits de large consommation, par abréviation «SYRPALAC», en inventant des définitions pour partir d'une vision idéalisée via des tempérances prises par les responsables au niveau central, particulièrement dans l'exonération des droits de douane et de TVA sur les intrants rentrant dans la production de l'alimentation avicole, a fait en sorte que des spéculateurs attitrés se sont enrichis de plus en plus de cette aubaine de l'Etat providence. Des camions entiers franchissent le territoire chérifien pour épandre des quantités énormes de mais et soja via des trabendistes, ceux qui se sont enrichis grâce aux subventions, véritable système de «restitutions» en termes «macro-économiques». Selon l'orateur, le récent agencement, mis en place par les pouvoirs publics, a permis à l'ensemble des éleveurs de renouer leurs activités premières après les avoir délaissées, et ce, vu les tarifs douaniers ardents et la cherté des produits d'élevage, pour la plupart importés en devise forte. Dans un autre contexte, on nous fera savoir, qu'un imposant nombre conséquent d'éleveuses parmi les reproducteurs du poulet de chair qui sont dans la fourchette de 1,5 million sur la plan national, et dont les éléments dominants sont les producteurs de poussins de chair, évalués à 6 millions, et d'environ 4,5 millions produits de l'importation. Le reliquat de la production nationale se situe à Tlemcen et Aïn-Oussara, où une production de l'ordre de 550 millions de poulets de chair, équivalente à 700 000 tonnes de viandes blanches, qui paraît-il, selon le président du directoire de l'EPE-GAO ex-Oravio, représentant un seuil de 20 kg et par habitant( ?!). Pour les abattoirs privés qui ont foncièrement plus de monopoles dans la wilaya de Mascara, où le public demeure le parent pauvre de cette aviculture de survie, ont vu l'outil dans le domaine de formation, de vulgarisation afin de développer de nouvelles techniques de productions au point mort. Les restaurants et autres gargotiers qui affichent le prix de 600 à 700 dinars le poulet rôti, donne à réfléchir sur les déclarations de M. Boukhalfa Laala, président du directoire de l'EPE-GAO ex-Oravio. La plaquette d'œufs frais du jour d'un calibre douteux, se monnaye à la criée à 200 dinars sur la place publique. Sur le papier des discours politico-politiciens, le fléchissement des prix à la grande euphorie des consommateurs, restaurants et autres apprentis pâtissiers, étaient largement acquis, sinon totaux. Des dérives sont constatées dans l'abattage clandestin des poulets de chair qui se pratique au vu et au su des responsables concernés par ce grave problème de salubrité publique, où la corruption est plus importante, les règles les plus élémentaires de l'hygiène sont impossibles à respecter, tant à cause du niveau culturel que du manque de moyens techniques. La protection de la majorité des consommateurs en Algérie qui n'ont pas accès à cet hypothétique bouclier, perdue dans la plupart des discours de ce qui sont censés protéger les consommateurs où des inquiétudes liées à un certain nombre de problèmes ont défrayé la chronique, et des craintes plus au moins fondées. Dans les faits, elle se heurte à nombres d'obstacles matériels, sociaux et politiques. N'est-il pas vrai, quand les bourgeois sont en chemise, le peuple est tout nu !