Avec cent kilomètres de côte, le secteur de la Pêche ne peut être que vaste et suscitant moult équipements, auxquels s'ajoutent de nombreuses fermes de productions halieutiques. Le secteur est en mouvement et de nombreux investissements ont été concrétisés ou sont en voie de l'être bien que d'autres attendent d'être lancés. C'est dans cet esprit que jeudi dernier, Sid-Ahmed Ferroukhi, a inspecté ce secteur sûr lequel repose tous les espoirs. Une visite qui l'aura conduit à Béni K'sila où il a pu évaluer les travaux du port de pêche. Un port dont le coût estimatif est de 300 milliards et d'une capacité de 4 100 tonnes dont la livraison est prévue pour 2014. Le ministre s'est rendu par la suite à Aït Mendil au lieudit Azaghas qui attend une plage d'échouage. Il n'a pas manqué d'inspecter le port de Tala Ilef dont une partie du quai s'est effondré le 14 mars dernier pour cause d'infiltration d'eaux pluviales, et qui nécessite en urgence une réhabilitation des quais plus consolidés et plus haut à concurrence de huit mètres. La visite du ministre s'est poursuivie à Tala Hamza, Oued Ghir et au port de pêche de Béjaïa. Répondant aux préoccupations de quelques pêcheurs qui ont soulevé les problèmes du financement, le ministre a donné des assurances et aussi bien les banques que les dispositifs tels que celui de l'Ansej auront à les accompagner désormais. Tant mieux pour les pêcheurs, et probablement pour le consommateur qui aura peut-être accès à la sardine, qui, après avoir été leplat du pauvre, a déserté sa table.