La Banque extérieure d'Algérie (BEA), leader sur le marché bancaire de la place, a enregistré en 2012 une hausse de son bénéfice net à 35,6 milliards de dinars contre 30,3 milliards de dinars en 2011, en hausse de plus de 17%, a indiqué une source, citant des information de cette banque publique. En 2012, le total bilan de la BEA avait atteint 2 307 milliards de dinars, alors que son produit net bancaire s'est chiffré à 44,5 milliards de dinars. Les engagements envers la clientèle qui représentent l'encours des crédits accordés par la banque ont atteint 1 280 milliards de dinars à fin 2012 contre 1 080 milliards de dinars en 2011. A fin 2012, l'encours des crédits accordés à l'industrie manufacturière a représenté une part prépondérante de 48% des engagements globaux de la banque, ceux accordés à l'administration publique 21%. Le secteur de la construction occupe quant à lui la troisième place avec une contribution de 13% dans le portefeuille de la banque. Les crédits accordés uniquement en 2012 (200 milliards de dinars) ont bénéficié à 44% aux particuliers et ménages, à 21% aux PME et à 16% au secteur public, selon le même bilan. La BEA a enregistré en 2010 et 2011 un accroissement de 12% de ses engagements qui sont passés de 965 milliards de dinars à 1 080 à fin 2011. Dans les échanges commerciaux de l'Algérie avec l'international, la BEA est resté leader en 2012 sur la place bancaire tant en matière d'importations de biens et services, avec des parts de marché de 17,1%, qu'en matière d'exportations, notamment des hydrocarbures canalisées à 98% par ses structures. Pour 2013, la banque se projette d'augmenter son capital à 100 milliards de dinars (1 milliard d'euros). «La BEA se positionne grâce à l'évolution positive et régulière de son capital qui est passé de 24 milliards de dinars en 2005 à 76 milliards de dinars en 2011 comme une banque émergente parmi le système bancaire international», a-t-on ajouté de même source. En Algérie, la banque publique dispose de plus de 20 participations et filiales, tant industrielles que financières.