En Algérie le 1er Mai était, durant la période coloniale, commémoré d'abord par les ouvriers typographes de Constantine durant les années 30, il est suivi plus tard par un mouvement des ouvriers agricoles à travers les champs de tabacs. Ces plantations généralement se trouvaient dans l'Est et dans la région d'El-Meghayer et de Djamaa. Ils ont refusé de travailler en cette journée en signe de solidarité avec les ouvriers du nord de la France qui ont été sauvagement réprimés lors d'un regroupement organisé par la CGT. Certains contremaîtres locaux qui étaient des gens de gauche fermaient les yeux et participaient de loin aux activités. Par contre d'autres demandaient l'intervention de la force coloniale pour réprimer les ouvriers agricoles. Le principal animateur syndical au nom de la CGT et du Parti communiste algérien était feu Debbih Cherif. Depuis, les luttes se sont aiguisées les cheminots y emboitèrent le pas et le mouvement s'élargira juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale pour se développer et s'ancrer dans les rangs des travailleurs syndiqués. La Maison du peuple (siège actuel de la centrale syndicale UGTA) a été réalisée avec les cotisations des travailleurs. 1er-4 mai 1886 : le 1er mai, une grande manifestation est organisée par les syndicats à Chicago, pour revendiquer la journée de huit heures. Une grève aux usines McCormick est réprimée par la police à la demande des dirigeants refusant de diminuer le temps de travail. 14-21 juillet 1889 : une réunion à Paris de l'Internationale ouvrière et socialiste, appelée également la IIe Internationale, adopte le 1er mai comme journée d'action des ouvriers dans le monde entier en hommage aux martyrs de Chicago et revendique la journée de huit heures. 1er mai 1891 : une manifestation ouvrière en faveur de la journée de 8 heures tourne au drame à Fourmies dans le Nord. 1907 : le muguet, fleur traditionnelle de l'île de France et fleur du printemps, est désormais le symbole du défilé de la fête du travail. 12 avril 1941 : le maréchal Pétain promulgue une loi «instituant le 1er mai, jour férié, fête du travail et de la concorde sociale». 29 avril 1947 : Le 1er mai est déclaré officiellement jour chômé, payé et férié dans le code du travail en France. Le 1er mai est un jour chômé dans la plupart des pays européens, en Amérique latine ainsi qu'en Russie ou en Corée du Nord. Aux Etats-Unis et au Canada, la fête du travail est célébrée le 1er lundi de septembre.