Quelle mouche a donc piqué le secrétaire général du Parti de l'istiqlal marocain pour tenir de graves propos réclamant la «récupération» de deux villes algériennes ? En faisant ces déclarations, le chef du parti en question était sans aucun doute sous l'effet des stupéfiants. Ces propos irresponsables ne pourraient être tenus que par un détraqué ou quelqu'un qui n'est pas responsable de ses actes. Sinon comment peut-on expliquer qu'un homme qui se trouve dans son état normal puisse faire des déclarations irresponsables sans en tenir compte de la gravité de la chose ? Le «Comique» du parti marocain n'a pas trouvé autre à faire pour attirer l'attention de son «maître» sur lui que de demander la récupération des villes de Tindouf et de Béchar. Imaginons un peu, si toutefois une autre personne algérienne aurait demandé de récupérer Oujda, Rabat ou Casablanca ? Toute personne qui aurait écouté de tels propos ne pourrait dire que l'auteur de ces propos n'est pas responsable de ses actes. Ne s'arrêtant pas là, le drôle du chef de parti a tiré à boulets rouges sur les services de sécurité algériens les accusant d'avoir occupé «des régions marocaines» à l'image de Kenadsa et Hassi Beïda. Même si officiellement, l'Algérie n'a pas réagi aux propos de ce «mec», une personnalité du ministère des Affaires étrangères aurait condamné ces déclarations, les qualifiant d'inacceptables. Selon le site d'un confrère, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, aurait indiqué je cite : «ces propos constituent une dérive dangereuse et irresponsable que nous condamnons avec la plus grande force». M.Belani a ajouté : «La souveraineté, l'intégrité territoriale et l'intangibilité des frontières de l'Algérie ne sauraient, en aucune manière et sous aucun prétexte, faire l'objet de manœuvres partisanes ou politiciennes irréfléchies qui minent le bon voisinage». Toujours et selon notre confrère, M. Belani, a mis en garde le chef du parti Istiqlal contre la répétition de ce genre de déclarations. «Ce responsable, qui a déjà tenu des propos similaires dans un passé récent, serait bien avisé de ne pas persévérer dans la provocation et l'aventurisme, qui consistent à contester la convention relative au tracé de la frontière d'Etat établie entre la République algérienne démocratique et populaire et le Royaume du Maroc, signée 15 juin 1972, qui comporte des cartes annexées à la convention et qui a fait l'objet d'enregistrement auprès du secrétariat général des Nations unies», avertit M. Belani.