Les représentants d'une douzaine de sections syndicales des œuvres universitaires et du service de la pédagogie à l'université Badji-Mokhtar ont dénoncé, hier dans la matinée, la décision de suspension prise par la justice suite à leurs revendications socioprofessionnelles. Les nombreux syndicalistes ont tenu un sit-in devant le portail du rectorat pour brandir des banderoles et scander des slogans hostiles envers le ministère de l'Enseignement supérieur. Les représentants des travailleurs ont lancé des appels de retrait de confiance au secrétaire général de la fédération nationale de l'enseignement supérieur qui, selon les contestataires, aurait été contre le préavis de grève opposant le ministère à la fédération. A ce sujet, il faut souligner que parmi les revendications, il y a l'augmentation des salaires, la révision du statut particulier avec l'annulation de la loi 87 bis et la titularisation des 2500 employés contractuels. Des travailleurs d'ArcelorMittal en grève de la faim Par ailleurs, du côté du complexe sidérurgique d'El Hadjar, plus rien n'est comme auparavant, les grèves ne cessant de perturber la production d'acier dans cette région du pays. Cette usine, qui était il y a quelques années très florissante et très productive, va mal, ses partenaires étrangers ne pensant qu'à s'enrichir sur le dos de l'économie algérienne. Bref, le week-end était mouvementé pour de nombreux travailleurs et syndicalistes d'ArcelorMittal qui avaient décidé d'entamer une grève de faim devant le siège de l'union de la wilaya . A en croire des sources crédibles, les grévistes ont installé des tentes dans l'espoir de voir leurs revendications prises en considération, précise-t-on. Les grévistes qui sont des travailleurs des unités LFR et LRB de l'usine et certains employés chez un prestataire exigent d'être titularisés étant donné que leurs contrats de travail sont arrivés à son terme. Certains membres des sections syndicales de l'ex-Ispat avaient dénoncé la mauvaise gouvernance du syndicat d'ArcelorMittal tout en demandant à l'union de wilaya UGTA de changer avec un vote l'actuel secrétaire général, a-t-on révélé. Dans cette optique et selon des sources syndicales, aucune poursuite pénale ne sera prise par la direction d'ArcelorMittal contre les employés de la sous-traitance en grève depuis le début du mois de mai courant et ce, suite à un accord établi ces dernières quarante-huit heures entre le syndicat et le staff de l'usine faisant état d'évacuer les lieux stratégiques pris par les grévistes, à savoir les LFN , LRB et le poste de garde, comme il est prévu une possibilité de passer sous contrat de travail au sein de l'AMA pour les salariés de la sous-traitance .