Maintenant que les lampions des 17es Jeux méditerranéens de Turquie se sont éteints, il ne restera au réveil que les mats qui ont servi aux emblèmes des nations qui ont fait valoir leurs compétences et leur détermination à faire de leurs disciplines sportives une valeur, une unité et un espace de communication et d'échange pour les athlètes de cette planète. Quelques graffitis «décorent» les gradins et les pistes. Aujourd'hui, c'est le silence qui s'impose de toutes ses forces. Pendant ce temps, une autre page vient d'être tournée pour laisser place au sport-roi de faire son entrée sur les différents espaces des médias. On commencera par la Coupe du monde de 2014 où du nouveau vient confirmer les différentes hypothèses engagées par les spécialistes du ballon rond. En l'occurrence, «le match est déclaré perdu par forfait (victoire 3-0 pour le Botswana), et la Fédération éthiopienne de football écope également d'une amende de 6 000 francs suisses», annonce la Fifa dans un communiqué. L'instance ajoute : «La sanction est liée au fait que le joueur éthiopien, Minyahile Teshome Beyene n'ait pas purgé la suspension automatique d'un match qui lui a été imposée pour avoir reçu deux avertissements dans deux matchs différents. On parlera encore et pour longtemps du cas de l'équipe d'Ethiopie qui vient de se perdre dans un vent de sable qui ne dit pas son nom. Un vent de sable provoqué par la FIFA qui vient de confirmer la dure sanction bien méritée. C'est en fait, un avertissement non seulement aux Ethiopiens mais à toutes les Fédérations sportives. On ne triche pas dans le sport, c'est le message de la FIFA. Il ne fallait pas aligner un joueur non-éligible (Minyahile Teshome Beyene) lors d'un match des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, comme ce fut ce 8 juin 2013 face au Botswana. Cette équipe éthiopienne s'est voulue un grain d'or dans ces éliminatoires, un grain qui aurait pu perturber les grands mais la triche a fait que cette équipe n'ira pas loin, elle se voit freiner dans sa course par une juste décision qui donnera à réfléchir au staff de cette équipe. Le gendarme du foot (Fifa) a déclaré les «Walyas» perdants (3-0) d'un match qu'ils avaient gagné (2-1) au Botswana, le 8 juin dernier. Les Ethiopiens avaient aligné le milieu de terrain Minyahile Teshome Beyene alors qu'il était suspendu pour cette rencontre des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Résultats des courses : les Ethiopiens, qui étaient qualifiés pour le dernier tour, ne le sont plus et les Sud-Africains et les Botswanais peuvent encore rêver au 3e tour. Il faut se rappeler que la Fifa avait annoncé le 16 juin, l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre les Fédérations éthiopienne, équato-guinéenne et togolaise. «Au même moment, après une victoire (2-1) face à l'Afrique du Sud, les supporters éthiopiens fêtaient la qualification de leur équipe pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Les dirigeants de la Fédération éthiopienne avaient ensuite avoué être déjà au courant de l'affaire «Minyahile Teshome Beyene»... C'est dire que cette sanction a des répercussions graves non seulement sur le foot éthiopien mais également sur le morale du peuple qui voyait déjà pour la première fois, leur équipe nationale prendre part à une compétition planétaire si elle devait être qualifiée au prochain tour. «Les Ethiopiens, premiers du groupe A avec 10 points, ne comptent en effet plus que deux unités d'avance sur l'Afrique du Sud et trois sur le Botswana. Sud-Africains et Botswanais peuvent être heureux : ils ont à nouveau une chance de se qualifier. Ils s'affronteront le 6 septembre en Afrique du Sud tout en comptant sur un faux-pas des «Walyas» à Bangui.