«Les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays sont minimes. Il est de notoriété publique que les efforts des pays africains pour établir rapidement des relations commerciales entre eux ont été sur le devant de la scène depuis plusieurs années , mais sans beaucoup de succès en raison de multiples obstacles, tels que les politiques commerciales difficiles, la qualité de l'environnement , des affaires et la crise politique dans certains pays, ce qui a entravé la réalisation d'un libre échange sur le continent», a indiqué, hier, Haruna Ginsau ambassadeur de la République fédérale du Nigéria lors d'une journée d'information tenue, au niveau de l'enceinte d'Algex à Alger. «La tâche devant nous aujourd'hui est d'étudier les moyens par lesquels les échanges commerciaux officiels entre le Nigéria et l'Algérie pourraient être améliorés de façon plus formelle et avec des quantités plus importantes et viseraient à établir des normes pour le Maghreb et le commerce ouest-africain et les relations commerciales», a indiqué l'ambassadeur. Par ailleurs, le conseiller économique de l'ambassade de Nigéria M. Musa Sani Nuhu qui a expliqué les procédures douanières et financières pour exporter vers le Nigéria, a aussi cité les marchandises interdites à importer tels les oiseaux vivants, porc, bœuf, œuf d'oiseaux, les huiles végétales et les graisses. Rappelant que les deux pays ont créé une commission binationale en 2005, qui a conduit à la création du «corridor de développement» à travers le lancement du projet transsaharien de pipeline de gaz , le projet de la route transsaharienne ainsi que la fibre optique transsaharienne. Bien qu'un avancement substantiel est enregistré dans le projet d'autoroute, des progrès lents mais constants sont réalisés.