Fin 2011, les forces maléfiques s'enorgueillirent en miroitant le mirage « révolutionnaire » aux pauvres populaces et en les félicitant d'avoir mené de véritables « révolutions » en Tunisie, en Egypte et en Libye. Mais voilà la réalité qui revient au galop avec un vrai revers des pseudo-révolutions arabes. Les marionnettes mises en place par les Occidentaux n'ont pas su mener les missions qui leur ont été imparties, les revendications auxquelles aspiraient les populations n'ont pas été satisfaites et bien entendu, on retourne à la case départ avec cette fois-ci un coup de starter égyptien avec le « coup d'Etat » qui a mis à l'écart le leader des Frères musulmans, Mohamed Morsi. Coup d'envoi d'une guerre civile dont on ignore les lendemains. Ces derniers jours, l'Egypte traverse une profonde crise politique. Le président Mohamed Morsi a été écarté du pouvoir le 3 juillet par l'armée après des manifestations de grande ampleur réclamant son départ. Il a été placé en résidence surveillée dans un site militaire sans aucune décision judiciaire. Le parquet général du pays examine plusieurs plaintes de particuliers contre Mohammed Morsi pour « espion-nage », « incitation au meurtre de manifestants » et « mauvaise gestion économique ». Chaque jour qui passe nous amène donc son lot macabre. Ainsi, dans la nuit de vendredi à samedi derniers, au cours des affrontements opposant les manifestants aux policiers égyptiens sur la place Rabia al-Adawiya du Caire, on a dénombré environ 120 morts et près de 4 500 blessés, a annoncé le site Internet des Frères musulmans se référant au médecin en chef de l'hôpital déployé sur place. Le mouvement islamiste a qualifié de massacre les événements de la place Rabia al-Adawiya, lieu de rassemblement permanent des partisans du président déchu Mohamed Morsi. Selon les Frères musulmans, les réseaux Internet et de téléphonie étaient dans les quartiers attenant à la place de Rabia al-Adawiya, il était impossible d'appeler les secours. Aussi, des manifestations importantes d'adversaires et partisans du président déchu Mohamed Morsi se sont tenues vendredi dans plusieurs villes égyptiennes. Selon les militaires, près de 35 millions de personnes sont descendues dans la rue. Des affrontements ont éclaté tard dans la nuit. Des combats de rue les plus acharnés ont opposé manifestants et policiers à Alexandrie et au Caire. Le ministère égyptien de l'Intérieur affirme n'avoir utilisé que des gaz lacrymogènes et rejette la responsabilité de l'emploi des armes à feu sur des civils. En Tunisie, après l'assassinat de l'opposant Moha-med Brahmi, le pays renoue avec une violence allant crescendo. Dans la capitale de la Tunisie, une voiture piégée a explosé près d'un poste de police samedi dernier. Selon la police, l'explosion n'a pas fait des victimes, en endommageant plusieurs voitures et brisant les vitres des maisons avoisinantes. L'explosion s'est produite plusieurs heures avant les funérailles du chef de l'opposition Mohamed Brahmi, qui a été tué jeudi dernier. Les autorités ont déclaré qu'Al -Qaïda est responsable de sa mort. Ah ! l'éternelle Al Qaïda ! (Aà suivre)